Nécessaire, l’audit des recrutements et des opérations d’intégration réalisées au cours des douze dernières années n’est pas en train d’être mené tel qu’il aurait dû l’être, puisqu’il exclut de cette opération ceux effectués après le 25 juillet 2021. C’est-à-dire sous la présidence de Kais Saied. Ce qui constitue à tout le moins une violation du sacro-saint principe de l’égalité des Tunisiens devant la loi.
Livre sur l’affaire BFT : l’enquête tronquée
« Le partenariat maudit », de Houcine Ben Amor, écrit en collaboration avec la journaliste Bahija Belmabrouk, et présenté comme un travail d’investigation, tient un peu de l’enquête et beaucoup du réquisitoire. En choisissant d’occulter certains faits, les deux journalistes ont pris des libertés avec la vérité.
Tunisie : Quelque chose de pourri au royaume des banques
« Il est anormal que dans une petite économie comme celle de la Tunisie, six ou sept banques soient contrôlées par des familles ». Et « ces familles ne contrôlent pas seulement le capital mais aussi les dépôts collectés par les banques (…) qui accordent la priorité au financement de leurs propres entreprises. Et là il y a concurrence déloyale », déclare un expert tunisien du secteur.
Travail en Tunisie : L’intérêt de la régularisation des sans-papiers
Accusés de voler le travail des Tunisiens, les migrants sans-papiers répondent pourtant à un besoin de main d’œuvre dans plusieurs secteurs boudés par les travailleurs locaux. La régularisation de la main d’œuvre étrangère permettra de cesser la chasse aux migrants. Mais également à endiguer l’exploitation dont ils sont victimes aujourd’hui.
Tunisie : Terres agricoles en péril
Les terres agricoles représentent 62% de la surface totale du pays. Mais chaque année, plus de 20 mille hectares disparaissent sous le double effet de l’érosion et de l’urbanisation. Un phénomène dont les conséquences sociales et environnementales sont irréversibles.
BRICS : Camouflet à Alger, désillusion à Tunis
L’échec de l’Algérie à intégrer les BRICS, malgré son poids démographique, géographique, économique et financier, a eu un effet inattendu : il a fait perdre leurs illusions aux «Bricsistes» tunisiens qui rêvaient de voir leur pays y adhérer.
Kais Saied, dans les rets du FMI et de l’Occident ?
La question peut sembler provocante, compte tenu du discours souverainiste de Kais Saied. Mais les faits sont têtus. A bien des égards, Carthage paraît s’ancrer dans le giron occidental, en mettant au moins partiellement en œuvre la politique préconisée par le FMI.
Subventions des produits de base : Rififi au sommet de l’Etat tunisien
Après avoir laissé le gouvernement travailler à la mise en place d’un programme de suppression des subventions des produits de base, le président Kais Saied a tourné casaque.
Affaire BFT : L’Etat reconnaît sa responsabilité, mais reste complotiste
Deux documents dont Nawaat a pu prendre connaissance démontrent que sous le gouvernement Fakhfakh, l’Etat tunisien a reconnu sa responsabilité dans le litige l’opposant au sujet de la BFT à son actionnaire majoritaire, la société ABCI. Mais n’a pas pour autant changé de stratégie. Le feuilleton judiciaire se poursuit avec une audience aujourd’hui à Tunis.
Entreprises communautaires : Entre franche opposition et soutien timoré
Le président Saied rêvait-il de susciter une version tunisienne de la ruée vers l’or en décidant la création d’entreprises communautaires ? Pour l’instant, on en est encore très loin. Le nombre de ces entités créés depuis la promulgation du décret y afférent est très faible. Et le manque d’enthousiasme que cette idée suscite parmi les Tunisiens n’augure pas de jours meilleurs pour ce projet présidentiel.
Entreprises communautaires: Cartographie et bilan
La plupart des entreprises communautaires créées durant l’année écoulée veulent opérer dans l’agriculture. Mais ce projet porté à bout de bras par le président de la république n’est pas à la hauteur de ses attentes. Du moins pour l’instant.
Politique économique de Kais Saied : FMI, BRICS et pensée magique
Depuis les déclarations présidentielles hostiles aux injonctions du FMI, la question des alternatives économiques pour sortir de la crise s’invite dans le débat public. La lutte est âpre entre les adeptes des classiques « ajustements structurels » et les partisans de la pensée magique.
Loi de Finances 2023 : Les chiffres qui éloignent Saied du peuple
« Le peuple veut » est le fameux slogan du président Kais Saied. Cette supposée volonté populaire sert d’alibi au président de la République pour accomplir son projet politique. Dans ses discours, le président déclare s’aligner sur les préoccupations quotidiennes des Tunisiens. Mais dans les faits, la loi de Finances de 2023 qu’il a dégainée, brille par ses orientations sécuritaristes.
Tunisie-Union européenne : Le décollage compromis de l’Open Sky
Même si les deux parties ne le reconnaissent pas officiellement, l’entrée en vigueur de l’accord sur la libéralisation du transport, conclu le 11 décembre 2017, est dans l’impasse. Le gouvernement tunisien ne l’a pas encore ratifié, en raison de résistances de l’UGTT et de Tunisair. Tandis que l’Union Européenne (UE) élude toute possibilité d’assistance financière.
Loi de Finances 2023 : Quid de la hausse des prix des boissons alcoolisées ?
Les prix des boissons alcoolisées vont être augmentés de 40% a déclaré un professionnel du secteur, avant la promulgation de la loi de Finances 2023. Dans les faits, les boissons alcoolisées connaitront-elles donc une hausse des prix aussi importante?
Les graines paysannes en Tunisie, un enjeu de souveraineté nationale
Face à une réglementation qui favorise les semences hybrides et les pressions des lobbies semenciers industriels, défendre la liberté d’accès et de reproduction de semences, pour préserver la biodiversité et l’autonomie alimentaire des populations, est devenu une nécessité pour de nombreux agriculteurs. Dans un contexte marqué par la sécheresse et la crise alimentaire internationale, il s’agit désormais d’un enjeu de souveraineté alimentaire nationale.
Commerce informel en Tunisie : Les nouveaux rois de la rue d’Espagne
Jadis contrôlé par des habitants de Jelma, délégation relevant du gouvernorat de Sidi Bouzid, le commerce informel de la rue d’Espagne est aujourd’hui sous la coupe des fils du village de Sbiba, originaires de Kasserine. Et il s’agit d’un monde très particulier, à l’organisation et au fonctionnement très codifiés. Une étude en dévoile les secrets.
Accord FMI-Tunisie: L’amorce d’une bombe sociale
A deux mois de l’officialisation et de l’entrée en vigueur du nouvel accord avec le FMI, l’Etat tunisien est loin d’être dans les meilleures dispositions pour gérer la phase post-démantèlement du système de subvention des produits de base et des hydrocarbures. Il risque de provoquer la colère des plus démunies et, ainsi, faire éclater la bombe sociale au lieu de la désamorcer.