Culture/Tourisme/Culture : Possibilité et défaillance d’un mariage contre-nature

La culture, et à fortiori la culture d’un pays, cela s’entrevoit. Toutes les données qui font la culture d’une région, d’une surface territoriale, ou d’un continent « x », ne sont pas (exclusivement) les musées et les sites archéologiques. Ce qui fait la richesse de la Tunisie, ne se résument pas, uniquement, à la grande Carthage, aux médinas, kasbah, mosquées, ribat, zaouias, souks, kobba, borj, bab, ou skifa, etc. La culture c’est aussi l’envers du décor.

La place de l’art dans l’espace public tunisien (2)

Des artistes, des collectifs de citoyens portés vers les arts et la culture, des hommes et femmes de culture, des journalistes, des blogueurs, etc., se sont affirmés ces trois dernières années comme étant des éléments porteurs de changements et donc d’engagement par rapport au thème et à la question du rôle de l’art et de la culture dans le processus de transition démocratique.

La place de l’art dans l’espace public tunisien (1)

Au cours des récents mouvements de contestation dans les pays arabes et méditerranéens, un genre esthétique très particulier se situant entre le geste, la parole et l’acte, s’est emparé des rues et des espaces publics.

Réaménagement du secteur de l’art dans les régions intérieures par l’investissement de la société civile. (II)

Après la réduction considérable de son budget, la culture en Tunisie n’a survécu, après ses presque trois ans écoulés après le 14 Janvier 2011, que grâce aux volontés individuelles, qui ont su à juste titre « innover » pour réellement la faire avancer. Contrairement à la gouvernance culturelle officielle mise en place depuis, et qui n’a fait qu’entretenir les structures déjà existantes.

Réaménagement du secteur de l’art dans les régions intérieures par l’investissement de la société civile. (I)

La centralisation, tel un phénomène sclérosé et parasitaire en Tunisie, n’est pas seulement l’apanage de l’économie, de l’entrepreneuriat, et/ou de l’industrie, ou d’autres secteurs. La centralisation est surtout culturelle, et ce, depuis un moment déjà.

La spécificité culturelle et la question de l’Identité : Ouverture et/ou ghettoïsation ?

En Tunisie, depuis que moult questions postrévolutionnaires ont été mises sur la table, principalement celles rattachées aux nombreuses « nouvelles » expressions artistiques qui ont littéralement explosé sur la place tunisienne, comme le rap, le street-art, la performance, le slam, les arts visuels et urbains…, ce point d’interrogation autour de la spécificité culturelle et la question de l’Identité, s’est également dressé.

Sbeïtla : Il n’y a pas que des bombes dans les montagnes…

Lorsque l’on prend connaissance d’un centre tel que celui du Centre Culturel de Wessaïa, dans la région de Sbeïtla, nous sommes immédiatement interpellés, surtout présentement, où l’on entend plus parler de ces contrées et territoires montagneux que pour signaler multiples dangers ou décompter le nombre de martyrs, quotidiennement assassinés lors d’affrontements avec des terroristes, ou explosés sur des mines.

Art et Violence. Où commence l’un, où finit l’autre… et vice-versa

L’on ne compte plus le nombre d’attaques contre les artistes, leur créations, leurs paroles, leurs opinons, leurs libertés d’expression. Plusieurs fois, ils ont fait et été l’objet d’agressions physiques, verbales, écrites. Devenus ennemis incommensurables des salafistes, qui les violentent et les menacent de mort, approuvés directement ou indirectement par les islamistes d’une part, du système judicaire et des policiers d’autre part

Association citoyenneté et culture numérique : Tous les citoyens numériques sont égaux face à l’accès à l’information

@ccun, l’Association Citoyenneté et Culture Numérique, fait partie de ces quelques organisations de la société civile qui dédient et consacrent ses travaux à un terroir défavorisé et désavantagé du pays, la délégation de Menzel Bouzaiene, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, à environ 60 kms de ce dernier.

Requiem pour « Une » liberté d’expression

Lorsque la liberté d’expression croupit au fond d’une cellule, c’est toutes les sonneries du glas qui déchaînent leurs musiques pour annoncer la mort d’un espoir : celui de pouvoir donner librement son opinion sans subir la présence spectrale d’un élément que l’on croyait déchu avec Ben-Ali : l’enfermement carcéral pour délit de liberté de penser.

Etat des lieux de la photographie en Tunisie

La prise de vue photographique, en soi, occupe tout son sens et sa puissance dans la relation que le photographe essaie d’entretenir avec le temps et son temps. Amateur ou professionnel, amateur puis professionnel, de ses débuts dans la photographie jusqu’à ses premières « cibles » et ses premières révélations, ses « fixations » s’implantent peu à peu dans son quotidien et deviennent cet unique et véritable ciment qui nous colle littéralement à une « chose » pour la vie.

Lotfi Gharieni, photographe: Un patchwork d’histoires de la vie…

Il pratique la photographie depuis plusieurs années, une passion commencée à Sfax, où il est né ; A partir des années 2000, il participe activement à divers formations nationales et workshops internationaux, en Italie, en Espagne et en Allemagne, qui lui permettront d’acquérir la maitrise des techniques de la photographie, aussi bien pratiques que théoriques.

L’Association des Arts pour le Cinéma et le Théâtre du Kef: Un regain salvateur d’énergies humaines créatrices

Depuis maintenant deux ans, plusieurs natifs de la région keffoise œuvrent à réinsuffler à cette terre marginalisée du Nord-Ouest une brise créatrice et salutaire. Ayant pour objectif fondamental le développement local de la région en tant que développement durable par le biais de la culture, l’Association des Arts pour le Cinéma et le Théâtre du Kef, se veut être un levier pour la réalisation de nouveaux projets, à travers l’expression des atouts artistiques de sa population.

Association « Hippocampe Art et Citoyenneté »: L’art appréhendé comme une part de citoyenneté

L’action se passe principalement à Tozeur, où l’association « Hippocampe, Art et Citoyenneté » a décidé d’agir. En région intérieure, dans les profondeurs du sud tunisien.

Culture : Le Monde du 4ème Art en Tunisie

En Tunisie, même si c’est le protectorat français qui a contribué à l’installation puis à la diffusion du théâtre, ce à partir de la fin du 19ème siècle jusqu’aux débuts du 20ème, il va sans dire que le 4ème Art tunisien a su se doter depuis d’une identité et d’une généalogie bien spécifique. Qu’en est-il aujourd’hui, bien des années ultérieurement ? Après tant de changements générationnels, sociaux et humains ?

Tunisie : La révolution culturelle en marche

L’affiche de l’atelier « Luttes et Expressions Artistiques », tenu hier mercredi 27 Mars de 16 à 18h30, au Campus Universitaires de Tunis, dans le cadre du Forum Social Mondial 2013, parle d’elle-même. « La révolution culturelle tunisienne » écrite en lettres calligraphiques arabes, noires charbon, sur un fond parsemé de taches de sang.

Lab 619 – Trimestriel tunisien de bandes-dessinées : Anatomie d’un nouveau-né.

C’est un nouveau périodique de bande-dessinée, fruit d’une réunion professionnelle et humaine de sept auteurs, tous passionnés par le 9ème Art. La diffusion, la popularisation et la démocratisation de « La » bande-dessinée comme expression artistique, mais aussi citoyenne à part entière, à la croisée de l’écrit et du graphique, est en quelque sorte leur combat

Commémoration du 40 et 41° Jours de l’Assassinat de Chokri Belaid

Déjà 43 jours que l’innommable a eu lieu. Après l’inqualifiable assassinat du leader « Watadiste » Chokri Belaid. 43 jours de questionnements, d’interrogations, d’aberrations, de béatitude incontrôlée, comme de celles que l’on a, malgré soi, après une grande querelle intérieure ou un accident ravageur, physiquement et physiologiquement.

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