« Barg Ellil » de Béchir Khraïef : expérimenter les limites de la traduction

La traduction du roman de Béchir Khraïef assurée par Samia Kassab-Charfi, serait une illustration de ce concept de Weltlïteratur, « littérature mondiale », apparu chez les romantiques allemands, et «auquel Goethe a donné ses titres de noblesse». L’une des notions qui font valoir la toute-puissance de la traduction est en fait cette espèce de rapport que l’on entretient avec l’étrangeté et l’altérité.

Maya Ksouri face à Yasmina Khadra: L’imposture des chroniqueurs tv

Cet entretien a porté préjudice à la littérature, à laquelle il faut rendre hommage, pour qu’elle ne soit plus malmenée par des chroniqueurs/euses qui croient faire la pluie et le beau temps, qui, par la grandeur de leur petitesse devant cet édifice dont la hauteur leur donne le vertige, confondent l’homme et l’écrivain, le texte et le contexte et croient comprendre tout de l’œuvre.

« La mandragore » de Machiavel, une comédie politique ?

La philosophie de Machiavel est fondée sur “l’intérêt” qui est un mot clé dans sa pensée politique quand il réfléchit sur le pouvoir et quand il décortique ses mécanismes. L’intérêt est parfois “auréolé” de religion, ce qui fait perdre au terme “morale” toute sa signification et, par conséquent, fait perdre à la religion tout crédit.

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