Législatives 2022 : Elections sans saveur, “peuple” sans politique

Le 17 décembre 2022 auront lieu les élections législatives, aboutissement du projet de refonte politique mené par Kais Saied depuis le coup d’État du 25 juillet 2021. Ces élections, censées redonner un nouveau souffle à la démocratie tunisienne selon les partisans du président, restent à ce jour un événement anecdotique sur la scène politique. Retour sur un processus voué à l’échec.

“Trop de dépenses, trop de fonctionnaires” ? Déconstruire le mythe

La Tunisie comptait 41 fonctionnaires pour 1000 habitants en 2010 contre 56 en 2017. A titre de comparaison, la Norvège affiche 160, le Danemark 143, et même les pays réputés les plus libéraux sont devant nous avec 70 pour les Etats-Unis et 80 pour le Royaume Uni. Notre objectif sera d’analyser les chiffres tunisiens grâce aux données de l’Institut National des statistiques (INS), et les différents budgets des lois de finances depuis 2011.

La Tunisie, de « l’enfer fiscal » à la justice sociale

Comment faire face à l’évasion fiscale des ultra-riches ? Peut-on contrer les avocats et les médecins qui dribblent le fisc, alors que la pression pèse lourd sur les salariés ? Aucune source fiable ne permet d’identifier précisément les niveaux de revenus des ménages et des entreprises. Même s’il s’agit là du nerf de la guerre pour tout gouvernement souhaitant mettre en place une politique fiscale juste et équitable.

Crise Covid-19 : Une occasion historique pour annuler la dette

La dangerosité de cette dette ne réside pas dans sa valeur intrinsèque ou relative au PIB. Elle réside surtout dans sa nature. Le fait que la majorité de la dette tunisienne soit détenue par des partenaires étrangers met la Tunisie dans une situation de tutelle. Cette situation, au-delà de sa gravité réelle, représente un traumatisme dans la mémoire collective liée à l’instauration du protectorat français en 1881, à cause justement de l’endettement.

Le capitalisme tunisien à l’épreuve du Coronavirus

Le capitalisme à la tunisienne, rudement mis à l’épreuve par cette crise, est à bout de souffle. Bien loin de la concurrence pure et non-faussée, il est depuis des décennies basé sur le copinage et les bonnes relations avec le pouvoir en place. Le voici menacé d’effondrement, en dépit des envolées lyriques et de la virulence du président de l’UTICA.

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