Les services de propagande de Carthage profitent du drame horrible qui a coûté la vie à deux de nos chers compatriotes et meilleurs techniciens, ainsi qu’à une quinziane de touristes italiens qui étaient en route vers Djerba pour goûter à la douceur de chez nous. Le bunker de Carthage en profite pour diffuser un flot de mensonges à la gloire du prisonnier de Carthage, le chef de l’Etat en exercice, le Général de brigade ZEA Ben Ali. Ironie de l’histoire, les médias d’un pays, aujourd’hui démocratique, qui avait inventé la Propaganda, dans un passé peu glorieux, donnent des leçons de déontologie aux notres, qui ont si régressé. Le manque de moyens techniques et humains n’explique pas tout.

Ainsi, mensonges, fausses nouvelles et désinformation se succèdent, par la voix et la plume du Ministre Conseiller, le Propagandier (tant il est vécu par l’ensemble des jorunalites tunisiens comme une arme destructive, comme un bombardier !), le Propagandiste en chef AbAb (Abdelwahab Abdallah). Ce personnage occulte, n’ayant aucune fonction officielle dans les intitutions de la Rapublique, harcèle les journalistes, rédige les dépêhces et les articles non signés de la TAP (Tunisie Afrique Presse) et de l’ensemble des médias, étatiques (gouvernement et parti au pouvoir) et indépendants, écrits, audio-visuels et virtuels.

Il convient donc, dans le cas d’espèce, d’opérer une petite comparaison, rapide par ailleurs, entre la prose du Propaganidier Propagandiste en chef et les informations diffusées par l’ensemble des médias internationaux crédibles et sérieux.

-  Certes, le pilote Chafik Gharbi a fait preuve d’un rare sang froid et d’un professionalisme exceptionnel. Il a pris la bonne décision et a fait la bonne manoeuvre d’amerrissage à temps. Il a su anticiper et a fait part à temps de ses difficultés aux tours de contrôle de Rome et de Palerme. Son attitude à permis, à la fois, un amerrissage miraculeux et une arrivée rapide des secours. Son attitude après le drame a été exemplaire et digne d’un grand pilote et d’un Grand Homme digne de tous les respects, indigné par le nombre des disparus, malgré sa prouesse attestée par tous. Et c’est tout à son honneur et à l’honneur de ses collègues et de l’ensemble des cadres et techniciens tunisiens, formés dans des écoles respectables, par des professeurs et des formateurs dévoués et honorables. C’est le fruit des choix et des prirités de l’Indépendace qui ont parié sur l’invetsissement humain en dotant la Tunisie d’une bonne “Madda Chakhma”, cette “matière grise” chère à feu Habib Bourguiba, fondateur de la République et premier Président de la Tunisie indépendante et souveraine.

-  Certes, l’ATR 72 de la Tuninter est en bonne santé techine et a subit des contrôles réguliers, aux normes internationales en vigueur. Cette attitude est à mettre à l’honneur d’une société sérieuse et responsable, comme une bonne partie de nos compagnies nationales et privées qui ont appris les bonnes méthodes et les bonnes procédures, avant l’arrivée de la maffia des Trabelsi et la gabégie générée par la gestion cahotique de Ben Ali.

-  Mais, les passagers évoquent l’absence de toute information sur l’accident et ce n’est pas du tout étonnant par pareilles circonstances et de surcroît sur un vol charter. Les rescapés affirment qu’aucune instruction ne leur a été donnée pour enfiler les gilets de sauvetage et qu’ils l’ont fait, seuls, par simple réflexe de survie. Ce qui contredit l’information de la TAP et des services de la propaganda de Carthage, y compris le site parasite et batard “Infotunisie”, dont personne ne connaît l’identité ni de qui il dépend.

-  Mais, aucun média sérieux n’évoque la participation “des unités de l’armée nationale (tunisienne) et des experts tunisiens en navigation aérienne”, qui “sont toujours à l’oeuvre”… Est-ce qu le dépoliement de l’armée nationale hors du territoire national est si simple que cela ? De deux choses l’une, où les médias italiens et internationaux ne veulent pas évoquer le rôle de notre chère armée nationale, dévouée au sauvetage hors du territoire national, ou bien les services de la propagande se trompent en pensant pouvoir tromper le monde comme ils trompent les tunisiennes et les tunisiens. Cela s’appelle du mensonge, messierus les désinformateurs… Assez…

-  Mais, aucun média sérieux n’a évoqué la visite, au chevet des vicitmes, de l’Ambassadeur de Tunisie à Rome, le Hammami (originaire de Hammam-Sousse, le voisin d’enfance de l’actuel chef de l’Etat !) Habib Mansour !

-  Et puis franchement, que fait un resacapé miraculé de “l’____expression de sympatie et de
compassion du Président Zine El Abidine Ben Ali”, formule reproduite à volonté dans tous les médias tunisiens…

L’hotesse de l’air Ghalia Chébil (et non Kébil, comme l’ont orthographié les médias italiens) ne demanadait qu’une chose : « Je veux parler avec papa et maman. Ou’ sont mes parents ?? ». Elle n’a trouvé que les responsables italiens pour la rassurer, en italien puis en anglais, et lui promettre de faire le nécessaire pour faire venir ses parents. Où était alors le copain du président et son Ambassadeur à Rome ou son Consul à Palerme ?

La souffrance de cette jeune fille à la fleur de l’age, qui sort de l’apoaclypse et qui ne veut pas de Ben Ali mais des ses parents, les médias de merde (excusez le terme) ne l’ont pas vu, ne l’ont pas senti, ne l’ont pas compris et ne l’ont pas transmis. Alors, que c’est là même le message que cherche à passer tout média qui se respecte et qui s’accroche à transmettre la souffrance humaine à ses usagers, lecteurs, surfeurs, auditeurs ou téléspectateurs, pour les responsabiliser et leur permettre de mesurer la gravité de l’événement.

-  Et pour finir, a-t-on besoin des instructions du chef de l’Etat en exercice pour faire le nécessaire : “aussitôt informé de l’accident de l’avion, (le Président Ben Ali) a donné des instructions en vue de tout mettre en oeuvre pour secourir les passagers.” !!!

Cette façon de traîter l’information n’a aucun respect ni pour les morts dans l’accident, ni pour les survivants, ni pour les vivants, ni en Tunisie ni ailleurs.

Les médias tunisiens ont perdu une fois de plus une occasion de faire leur travail correctement dans la respect de la déontologie, des usages et des usagers.

Le soir même du drame, la speakrine de TV7 a repris les images de la télé itlaienne, avec un commentaire mou et vide de sens, sans même avoir l’idée d’interviewer quelqun sur son plateau, ni le PDG de Tuninter, ni les experts aériens, ni l’Ambassadeur Mansour, ni le Consul à Palerme, ni l’Ambassadeur d’Italie à Tunis, ni le nouveau Conseiller / Sénateur Habib Mastouri de Rome, ni sa copine la célèbre mercenaire de la plume Gaetana Pace, biographe de Ben Ali, ni personne…

Alors qu’une multitude de réactions allant du Pape Benoît XI, au Président Chirac, au Président Ciampi, au Cavaliere président du Conseil, aux Ministres et autres resposables politiques, civils et militaires itlaiens, ainsi que des représentants de leurs autorités maritimes, aéroportuaires et sanitaires, on assisatait à un silence radio chez nous.

La speakrine de TV7 s’est contentée de lire la dépêche rédigée au bunker de Carthage, alors que le PDG Zouari de Tuninter tenait, presqu’à la même heure du journal et dans Tunis même, une conférence de presse pour les médias étrangers !

La télévision tunisienne a perdu encore une occasion pour se réconcilier avec les téléspectateurs tunisiens, de l’intérieur et de la disapora. Elle a aussi perdu l’occasion de se hisser en référence mondiale pour la couverture d’une information concernant la Tunisie, en premier lieu. Elle a perdu doublement parce que les images de la RAI et des chaînes internationales coulent à flôts dans tous les foyers…

Tous les regards étaient tournés vers Tunis, pays destinataire du vol, pays propriétaire de l’avion et pays d’orginie de l’équipage. Mais le bunker a été pris de panique et les journalistes attendaient le feu vert du bunker…

Et lorsque ce dernier s’est réveillé, c’était pour déverser son lôt de mensonges et de désinformations, que personne ne croit par ailleurs. C’est vrai que le bunker est plus occupé à dénigrer les opposants et lyncher les militants des droits de l’homme et que seul l’intéresse le développement de son réseau de désinformateurs orduriers et de ragoteurs. Le plus minambe parmi eux vient d’accéder à la dignité de Sénateur, l’autre vient de signer son exploit record et son fait d’armes le plus significatif de sa carrière de plus de quarante ans d’officier du renseignement militaire, en faisant publier ses ragots, de désinformation, en différents lôts, dans des organes affiliés de la cyber-dissidence.

C’est ainsi que se conjugue la vie de la dictature, elle ne s’occupe que de ses propres combats d’arrière garde, elle en a gagné un, mais elle a encore perdu la vraie bataille, celle de la crédibilité et de la compétence, sans parler de la morale. Elle perd ainsi son âme, une fois encore…

En attendat la libération de l’Information dans leur pays, les tunisiennes et les tunisiens feront confiance, en attendant, aux médias internationaux, à Radio Londres, comme au temps de ma grand mère, sous l’occupation…

Abdel Wahab Hani

Le Bourget, 8 août 2005

PS : Voici une “machtra” (un échantillon) de la désinformation érigée en méthode de gouvernement en Tunisie. Cette “machtra” est suivie d’une dépêche de l’AFP, faisant office de démenti indirect, ainsi que le témoignage émouvant de la jeune hotesse de l’air Ghalia Chébil (et non pas Kébil, comme précédement orthographié en italien) repdouit par La Sicilia et traduit par notre ami Omar Khayyam sur le forum TUNeZINE, des propos courageux, dignes et loyaux du Commandant de bord Chafik Gharbi qui fait ainsi l’honneur de tout un peuple et de la dépêche de l’agece italienne ANSA, traduite par La Parisienne sur le forum NAWAAT, dépêche succinte et instructive sur les victimes tunisiennes que la TAP ne cite même pas. Les passages les plus importanst ont été mis en rouge. Le désinformation et la langue de bois ont été mis en gras et en mauve, couleur préférée du prisonnier de Carthage, pour lui faciliter la lecture, ainsi qu’à son armada de propagandistes, de manipulateurs et de désinformateurs, en chef, en second et en troisième et en… septième, à l’intérieur du pays et dans la disapora, dans les médias écrits, audio-visuels et virtuels…


Réactions de la presse italienne et de l’Association professionnelle des pilotes

InfoTunisie.com (Site batard de propagande), Dimanche , 7 août 2005


La presse italienne parue, ce dimanche, reproduit les péripéties de l’accident de l’ATR-72 de “Tuninter”, survenu au large de la Sicile, soulignant la rapidité des secours apportés sur les lieux et mettant en exergue la prouesse technique des membres de l’équipage tunisien.

“Grâce à leur vigilance, le pire fut évité. La manoeuvre d’amerrissage a réussi, les gilets de sauvetage ont été remis à temps et les instructions pertinentes données aux passagers ont assurément évité le pire”, relèvent les médias italiens.

Pour sa part, l’Association professionelle des pilotes évoque ’’un excellent amerrissage’’ et qualifie le pilote de l’ATR-72 de parfait technicien.

“L’amerrissage est le dernier recours lorsqu’on n’a pas la possibilitée d’attérir’’, indique l’Association.

Il faut, en outre, chercher un point de mer calme pour se poser en parallèle aux vagues. L’appareil piloté par le tunisien a continué à flotter 2 heures après l’amerrissage.

Bravo au pilote. rares sont ceux qui peuvent réussir une telle manoeuvre’’, souligne cette Association qui regroupe 2000 pilotes.

Dernier bilan de l’accident de l’avion “ATR72″ de la Compagnie aérienne ” Tuninter “

InfoTunisie.com (site batard de propagande), Dimanche7 août 2005

L’accident de l’avion “ATR-72” de la Compagnie “Tuninter”, survenu au large de Palerme en Sicile, a fait, selon un dernier bilan, 13 morts, 3 disparus et 23 survivants.

Le pilote, le co-pilote et l’hôtesse de l’air ont survecu tandis que le chef de cabine est décédé et le mécanicien de bord est porté disparu.

L’avion avait à son bord 34 passagers, tous de nationalité italienne, et cinq membres d’équipage tunisiens.

Le commandant de l’ATR 72 a déclaré que les moteurs de l’avion ont perdu leur puissance, ce qui l’a oblige à amerrir.

Les équipes de secours, parmi lesquelles les unités de l’armée nationale et des experts tunisiens en navigation aérienne, sont toujours à l’oeuvre, dimanche, au large de la Sicile pour tenter de récuperer les disparus.

Une délégation tunisienne, comprenant l’amabssadeur de Tunisie à Rome, le PDG de Tuninter et des experts en navigation aérienne, s’est déplacée à Palerme. Elle a rendu visite aux blessés qui se trouvent dans les hôpitaux italiens parmi lesquels les membres de l’équipage, s’enquérant de leur état de santé et leur transmettant l’___expression de sympatie et de compassion du Président Zine El Abidine Ben Ali qui, aussitôt informé de l’accident de l’avion, a donné des instructions en vue de tout mettre en oeuvre pour secourir les passagers.

L’état de santé des blessés ne suscite pas d’inquiétude, d’autant que l’assistance nécessaire leur est prodiguée, ainsi qu’à leurs familles et à leurs proches.

Accident de l’ATR tunisien : les enquêteurs s’interrogent sur la panne

AFP, Lundi 8 Août 2005, 10h19

PALERME (AFP) : Les enquêteurs ont tenté de déterminer dimanche comment les deux moteurs de l’ATR-72 qui a amerri en catastrophe samedi au large de la Sicile, faisant 13 morts et trois disparus, ont pu perdre en même temps leur puissance.

La qualité du carburant fourni à l’avion en Italie était unanimement mise en cause lundi par la presse italienne comme la principale hypothèse dans l’accident.

Le camion-citerne ayant fourni à Bari (sud de l’Italie) le carburant à l’avion, un bi-moteur de la société Tuninter, a été mis sous scellé et son contenu sera analysé lundi pour rechercher la présence d’eau ou de sable, indiquent les journaux.

Parallèlement, les recherches se sont poursuivies en mer pour tenter de retrouver trois disparus, dont un mécanicien de la compagnie qui voyageait comme passager et n’était pas en service.

“Les techniciens de l’Agence nationale italienne pour la sécurité des vols examinent en ce moment les deux moteurs qui ont été transportés, avec ce qui reste de l’avion, dans le port de Palerme”, a indiqué son directeur Vito Riggio.

“L’arrêt de deux moteurs est un événement très rare. Les techniciens envisagent également un problème de carburant et nous avons saisi la citerne qui a fourni le carburant à l’avion au départ. Les boîtes noires et d’autres parties de l’ATR sont à plus de 1.000 mètres de profondeur et il sera difficile de les récupérer”, a précisé le responsable.

“Heureusement, le pilote est en vie et les deux moteurs sont à terre de sorte que l’enquête pourra être conduite de la meilleure manière possible”, a ajouté M. Riggio.

L’appareil, un ATR-72 de la société Tuninter, filiale de Tunisair, a été contraint samedi à un amerrissage d’urgence à 30 km au large de Palerme, sur la côte nord de la Sicile, après une panne de ses deux moteurs.

Le pilote avait pu faire état de ses problèmes par radio et les secours italiens sont intervenus rapidement, sauvant 23 des 39 occupants de l’avion.

“Les moteurs ont perdu leur puissance et j’ai été obligé d’amerrir”, a expliqué le commandant de l’avion, Chafik Garbi, qui fait partie des rescapés.

Selon le témoignage de survivants, les problèmes de moteur ont commencé peu après le décollage de Bari.

“Nous avons senti que quelque chose n’allait pas. Dès le décollage, l’avion faisait du bruit, cela ne nous plaisait pas”, a raconté à l’AFP Rosanna di Cesare, 35 ans, hospitalisée à Palerme.

“Puis au moment de l’accident, l’équipage ne nous a rien dit, n’a fait aucune annonce. Les moteurs se sont arrêtés. Nous avons enfilé nos gilets de sauvetage seuls. Puis un choc brutal, un choc assourdissant”, a poursuivi Rosanna.

Le ministre des Transports, Pietro Lunardi, qui avait immédiatement exclu l’hypothèse d’un attentat, a annoncé un renforcement des contrôles sur les vols charters.

Parmi les survivants, onze étaient encore hospitalisés dimanche. Selon les responsables de l’hôpital Civico de Palerme, les plus grièvement blessés sont trois membres tunisiens de l’équipage mais leurs jours ne sont pas en danger.

L’appareil s’est brisé en trois sous le choc et seule la partie centrale de la carlingue et les ailes ont pu être récupérées et remorquées jusqu’au port.

En théorie, l’ATR a la caractéristique de pouvoir amerrir plus facilement que d’autres appareils grâce à ses ailes hautes qui lui permettent de mieux glisser sur l’eau, rendant moins probable une rupture du fuselage, avait expliqué samedi François Grangier, expert enquête-accidents et pilote de ligne.

“Je ne vous cacherai pas qu’un amerrissage aujourd’hui, c’est quelque chose d’assez dramatique et donc on a très peu de chance en fait d’en survivre”, a-t-il cependant souligné sur la chaîne télévisée française France 3.

Selon Tuninter, les 35 passagers étaient tous de nationalité italienne. Deux enfants de 2 et 8 ans figurent parmi les victimes décédées.

Le commandant : “Il n’y avait pas d’alternatives”

La Sicilia.it

PALERMO – « Il n’y avait pas d’alternatives. Je suis désespéré. J’aurais voulu les sauver tous ». Ainsi s’exprimait le commandant de l’Atr 72 de Tuninter, Chafik Gharbi, amarré samedi après-midi au large de la côte palermitaine. Des mots que Gharbi a répété aux enquêteurs et au président de la Région de Sicile, Salvatore Cuffaro, hier matin pendant une visite aux blessés.

« Je n’étais pas à la hauteur car il y avait trop de morts ». C’est ainsi que le commandant de l’Atr 72 Chefik Gharbi a répondu au chef de service de réanimation de l’hôpital Civico de Palerme, qui lui avait adressé des compliments pour sa manœuvre d’amarrage avec laquelle il a réussi à sauver la vie de 23 passagers. Les conditions du commandant, qui sera transféré aujourd’hui au service de chirurgie plastique, se sont notablement améliorées.

En présence du procureur de la République de Palerme Pietro Grasso et du Substitut, Marzia Sabella, le pilote a fait la reconstruction des dernières minutes qui avait précédé l’impact avec la surface de l’eau : « Ie premier à causer des problèmes a été le moteur numéro deux. Alors j’ai fait appel au mécanicien qui avait embarqué avec nous à Bari ». Des moments de tension, puis la demande d’une permission de baisser l’altitude de l’avion et d’atterrir à l’aéroport Punta Raisi de Palerme. Puis l’autre moteur s’arrête : « Nous nous sommes trouvés sans pilote automatique. J’ai levé les yeux et j’ai vu devant nous les montagnes de Palerme. Alors j’ai compris que nous n’arriverons jamais a l’aéroport ».

8 août 2005

source :www.lasicilia.it

(traduit de l’italien par O.K.)


Les temoignages de certains survivants

La Sicilia.it

PALERMO – Ghalia Kebil : « Je veux parler avec papa et maman. Ou’ sont mes parents ?? ». Sur son lit au service de réanimation de l’hpital Civico, Ghalia Kebil, hotesse de l’ Atr 72 tombé a Capo Gallo, chuchote son souhait [de voir ses parents] au président de la Région, Totò Cuffaro, qui a fait aujourd’hui un tour a l’intérieur de l’hopital pour rendre visite a quelques réscapés de la catastrophe aérienne. Le gouverneur a promis a l’hotesse de faire venir ses parents. Ghalia qui a les bras tuméfiés, une minerve orthopédique est maintenue sous contrôle constant par des instruements médicaux. Seule femme parmi l’équipage, elle dit qu’elle ne se rappelle de rien. Le commandant de l’ Atr Chafik Gharbi a parlé aussi en anglais au gouverneur Cuffaro. Quelques mots pour raconter ce qu’il a fait jusqu’a l’impact final avec la surface de la mer. Le commandant est l’un des rescapés dont les conditions sont considerées graves.


(traduit de l’italien par notre ami Omar Khayyam sur le forum TUNeZINE)

www.lasicilia.it

Atr : 13 morti, 3 dispersi, 23 salvi

Due membri dell’equipaggio morti, 3 in rianimazione

ANSA – ROMA, 6 AGO –


Sono 13 le persone morte, 3 i dispersi e 23 i superstiti dell’ammaraggio dell’Atr 72 al largo di Palermo, secondo le Capitanerie di porto. Due membri dell’equipaggio figurano tra le vittime, il capo cabina Moez Bouguerra e il meccanico di bordo Harbaoui Ckokri. Sono ricoverati in rianimazione il comandante Chafik Gharbi, il copilota Ali’ Kebaier e la hostess Galia Kebil. Intanto la guardia costiera di Palermo sta tentando di rimorchiare il relitto in porto. Manca la coda del velivolo.

© Copyright ANSA Tutti i diritti riservati 2005-08-06 21:24

traduction libre :

Atr : 13 morts, 3 disparus, 23 sauvés

Deux membres de l’équipage sont morts , 3 en réanimation

(ANSA)- Roma, 6 aout-

On compte 13 morts, 3 disparus et 23 survivants après l’ammerissage de l’atr 72 au large de Palerme, selon la Capitanerie du port. Deux membres de l’équipage figurent parmi les victimes, le chef de cabine Moez Bouguerra et le mécanicien de bord Harbaoui Ckokri. Sont hospitalisés en réanimation le commandant Chafick Gharbi, le co-pilote Ali’Kebaier et l’hotesse Galia Kebil. Actuellement, la Garde côtière de Palerme est en train de remorquer ce qu’il reste vers le port. Il manque la queue de l’avion.