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Par Omar Aloulou.

Un cygne

“The Ocean floor is hidden from your viewing lens”
“All my life i’ve been sewing the wounds but the seeds sprout a lachrymal cloud”

La révolution ? Un flop. Un fiasco. Ou au contraire une réussite totale. Ça dépend bien sûr pour qui. Toutes ces stratégies pour draper la Tunisie d’un niqab démocratique fonctionnent à merveille. Bah quoi ? Regarde autour de toi ! Des tractations, du négoce sous la table, et des gens qui gueulent. Les perdants ? Non, les croyants. Les vrais croyants, ceux qui croient en cette sacro-sainte démocratie. Ce système aux multiples failles qui permet à tout un chacun de croire à un possible changement tout en ayant un doigt bleu dans le cul. Nous a-t-on schtroumpfé l’hymen ? Cet hymen que nous croyions impénétrable ?…

Après je ne sais quel nombre d’années de douloureuses enculades, nous soufflons sur la bougie zéro de la souriante pénétration, cette érection démocrottique voulue par le peuple uni au pouvoir. Le pouvoir a besoin du peuple pour faire croire à ce simulacre de révolution.

La veuve

Voilà qu’Ennahdha est propulsée au premier rang, avec les deux autres gagnants du podium – notons qu’un moustachu s’est fait éjecter des décisions, a-t-il joué son rôle ou va-t-il jouer son rôle, trop tôt pour le dire.

La sœur

Sœur Ennahdha est le cheval gagnant sur lequel ont misé l’oncle Samuel et son poulain arabo-qatari, cet obèse golfeur qui finance la colonisation des esprits L’Via Al Jazeera et la colonisation des terres de ses coussins Palestniens.

Sœur Ennahdha s’avère avoir des dents de machette, et les premiers à en souffrir seront les extrémistes ailés, ces born-to-be-palestinian, lorsqu’ils comprendront cette équation mathématique simple : Ce qu’on appelle islamisme Sunnite est l’allié objectif de ce que l’on appelle impérialisme américano-sioniste. Plus que ça, il est également l’allié du mondialisme néo-libéral. Convertibilité du dinar, économie de marché dans la constitution et mon cul sur commande.

On a abusé de sœur Ennahdha pour mettre en place tout ça, mais sœur Ennahdha a bien joui cette catin. Elle en a foutu sur tout Bardo. Elle a salopé les esprits. On ne parle que d’elle. Une belle quenelle…

L’oie des reins

Entends-tu résonner cette voix au loin ? Une douce marche… De doux vivants-morts venant de loin. Ne sens-tu pas l’odeur du soufre dont ils sont parfumés ? Pourquoi viennent-ils ? Quel porte-monnaie côtier les envoie ? Pourquoi viennent-ils ? Savent-ils qu’ils vont au casse-pipe ? Veulent-ils eux-aussi mâcher des tessons de verres ? Veulent-ils réellement ? Mais quand Miranda dit, ses enfants avancent d’un pas. Et qu’est-ce qu’elle est bavarde cette Miranda…

Les sept trompettes sifflent la fin de la partie. Plus d’extrêmes. Plus de morpions. Que des pions morts. Ne sommes-nous pas chacun l’idiot utile de quelqu’un à un moment donné de l’histoire ?

Nous pouvons objecter camarades. (Notes de trompeuse)

Mais quand Miranda dit…

J’essaie de me rappeler… à travers ces lacs d’hémoglobine… l’océan…

Les cendres de Cassandre

J’essaie de ne pas devenir un parmi d’autres. Je ne veux pas tirer de barbe. La tentation est pourtant bien grande. Au fond, c’est bien ce qu’ils souhaitent ces suceurs de sperme, ces suceurs de vie. Qu’on se foute sur la gueule. Qu’on se dise, des deux côtés, “Je promets de les tuer, jusqu’au dernier, jusqu’au dernier !…”

Pendant que l’adversaire est en face, l’ennemi se Kobayachise, comme cette bonne vieille fiente de Tarhouni…
Nous sommes menottés à un Parabellum pointé vers l’adversaire.
Regarde plus haut enculé !

Brick by brick, the night eclipsed, pricked by cuticle thorns…

L’empire invisible aux guerres invisibles et aux dégâts bien visibles. Un long pénis prépucé qui serpentine le long de mes entrailles et qui me caresse la cervelle. Que me veut-il ? Que te veut-il ? Il veut qu’on y croie à cette démocratie, qu’on se bipolarise, qu’on se bastonne à coups de bulletins dans l’urinoir. Pendant que lui, sans visage, mais tellement reluisant, pompe nos 25 ressources, nos 25 temples, pour notre 25ème anniversaire. Notre belle souveraineté nationale se fait arroser de multiples semences dollarisées. Tout le monde s’en fout qu’elle se fasse sauter la bougresse. Elle peut crever l’anus ouvert. Elle peut chanter “Gang Bang, they shot me down”. Puisse l’université rester mixte !

Et un jour nous nous rappellerons, qu’il y avait encore de la place dans le cimetière des martyrs.

As-tu crié “Plus Jamais ça !” comme les autres ? Ça quoi ? Plus jamais de dictateur ? Petit con… Ce n’était donc que ça ? Tu t’en fous que ta monnaie soit monnayée ? Ton cul, exposé ? Le passage devant ta chatte, déblayé ? Ton cerveau, anesthésié ? Ta condition sociale, handicapée ?

Des pluies de notes s’abattent sur ce fléau. Nous mourons chaque seconde en pensant aller mieux chaque minute. (Sept maux)

Prends la pilule rouge et arrête d’enfanter de la merde. Ça fait peut-être moins mal en sortant mais ça fait de toi un trou du cul.
Réveille-toi petit con !

Il y a toujours de la lumière dans chaque éclipse. Il suffit juste de tendre l’œil…

Night forever more | Not forever more

Ecrit le 02/12/2011

*Texte écrit accompagné de The Mars Volta – France The Mute