Les articles publiés dans cette rubrique ne reflètent pas nécessairement les opinions de Nawaat.

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Lors de notre dernier épisode, nous avons pointé le doigt vers le Taghut, ce grand singe qui veut imiter Allah et se faire adorer à coups de mensonges, de rites stupides et d’interdictions de pensée.

Chez les adorateurs du grand singe, la pilosité faciale touffue est un signe de science et d’érudition. Dans la boite à images qui hypnotise les citoyens de ce pays, l’un de ces savants, entre auto-flatteries et auto-éloges, sortit un mot savant : Le Riba.

C’est alors que, pris d’une soudaine horreur inqualifiable, Hajj Dukhani constata qu’il avait la même compréhension de ce mot que ceux qui comprenaient tout de travers. Le choc passé, Hajj Dukhani, se rappelant une discussion avec un esprit déviant et salarié dans l’un de ces temples du vice que sont les Banques, entrepris d’entreprendre l’innommable en matière de pratique religieuse islamique. L’affreux Dukhani douta de ce que racontent les pileux de la face, pris son coran, et, comble de l’hérésie, se mit à réfléchir sur ce qu’Allah lui a écrit sur le Riba.

Notre tartilade du jour portera donc sur le mot Riba.

Le Riba, selon la pensée qui surgit de derrière les poils, serait l’usure ou le prêt à intérêts.

Notre hérétique réflexion commencera par s’attaquer à la bête croyance d’un angle purement économique. Le site mécréant wikipédia définit l’intérêt comme suit :

• Pour les économistes de l’école néoclassique, le taux d’intérêt est la rémunération de l’abstinence : celui qui prête renonce à une consommation immédiate pour épargner. Le taux d’intérêt devient le prix du temps, la récompense de l’attente.

• Pour l’économiste anglais John Maynard Keynes, le taux d’intérêt mesure la répugnance des détenteurs de monnaie à aliéner leur droit d’en disposer à tout moment car il conduit les agents à choisir entre la détention d’actifs liquides et leur placement consenti contre rémunération. Le taux d’intérêt est le prix à payer au prêteur pour qu’il renonce à sa préférence pour la liquidité.

Le taux d’intérêt est donc une sorte de loyer où celui qui renonce à disposer de son argent reçoit une rémunération de celui qui en bénéficie.

Pour comprendre l’hypocrisie qu’il y a à interdire les intérêts, il suffit de remarquer que l’interdiction peut être contournée en adossant un prêt à un bien quelconque afin de transformer l’intérêt en simple loyer.

Pour simplifier, prenons l’échéancier suivant :

Prêt de 1000 D sur deux ans à 10 % d’intérêt. La première année exige le remboursement de 100 D en intérêts et 500 D en capital. La deuxième exige le remboursement de 50 D en intérêts et des 500 D restants de capital.

Adossons le prêt à un ordinateur. Le contrat « halal » à intérêts camouflés pourrait stipuler que l’argent prêté sert à acheter un ordinateur par l’emprunteur au nom du prêteur et sa location à 100 D la première année et le remboursement d’une moitié d’ordinateur. La deuxième année, l’emprunteur devra payer le loyer d’une moitié d’ordinateur, soit 50 D et solder le prix restant, soit 500 D.

Abracadabra, halal haram , haram hallel, où est le faux où est le vrai ?

En multipliant les ordinateurs, les machines à laver, les casseroles, les ânes, les bestiaux et les autres biens adossables dans les contrats de prêts, tout prêt à intérêt peut être convertit en contrat de loyer par de simples jeux de mots dans la grande joie des avocats.

La monnaie est un bien appelé bien numéraire car il sert à compter les autres biens. Autrefois, la valeur de la monnaie était portée par la contrevaleur en minéral de la pièce de monnaie.

Toutefois, la valeur d’un minéral étant appelé à varier au cours du temps par rapport aux autres biens, stocker du minéral est de toute façon un acte spéculatif. Aujourd’hui, la valeur de la monnaie est portée sur du papier ou en bits électroniques dans les comptes en banques. Il ne serait pas étonnant, dans un monde où les échanges de biens et de services sont de plus en plus dématérialisés, que les adorateurs du grand singe recommandent un retour à la pièce d’argent pour lutter contre l’inflation.

Le montant de la monnaie circulante dans un pays est appelée à croitre, par le simple fait de la croissance de l’économie ne serait ce que par le nombre de ses consommateurs et producteurs. Ajuster la quantité de numéraire à la quantité de biens de l’économie est une science imparfaite appelée économie monétaire.

En pratique, l’inflation a toujours existé depuis que la monnaie papier existe. Celui qui stocke de la monnaie pour la consommer plus tard voit sa richesse diminuer par un intérêt négatif qu’il ne peut éviter. Libeller un prêt sans intérêts est donc une perte pour le prêteur. L’intérêt est négatif et le bénéficiaire devient victime et inversement. Il est quasiment impossible de nos jours, de recevoir à terme le pouvoir d’achat exact de ce l’on prêtre aujourd’hui.

Evidemment, libeller un prêt en ordinateur est aussi un risque pour le prêteur puisque l’ordinateur de caractéristiques égales peut voir son prix baisser au bout de deux ans.

En réalité, qu’Allah interdise le prêt à intérêts est une singerie économique que seul un peuple qui adore le Grand Singe sans le contester peut croire.

Une première lecture du coran fait apparaître que les mots suivants sont introuvables : Prêt (on y reviendra), prêteur, emprunteur et échéancier.

En réalité, le seul emprunteur à intérêts que l’on trouve dans le coran est Allah et les seuls prêteurs à intérêts sont les bons musulmans:

2-245 مَّن ذَا الَّذِي يُقْرِضُ اللّهَ قَرْضًا حَسَنًا فَيُضَاعِفَهُ لَهُ أَضْعَافًا كَثِيرَةً وَاللّهُ يَقْبِضُ وَيَبْسُطُ وَإِلَيْهِ تُرْجَعُونَ Quiconque prête à Allah de bonne grâce, Il le lui rendra multiplié plusieurs fois. Allah restreint ou étend (Ses faveurs). Et c’est à Lui que vous retournerez.

Dans la foulée, nous pouvons aussi condamner la mécréance et l’hérésie flagrante de mère Nature et des apostats qui font de l’agriculture. L’agriculteur, en échange d’une graine, exige de sa victime une multiplication de graines.

Quel est l’acteur économique qui peut se passer de nos jours de toute collaboration avec le système bancaire. C’est un vrai crime contre l’économie et une interdiction à l’initiative personnelle pour tout entrepreneur. Sans système bancaire où les transactions financières sont clairement réglementées, tout entrepreneur est tributaire de la bonne volonté du « riche » qui a bien voulu lui prêter de l’argent et courir des risques sans percevoir des intérêts. Le bon riche, décrit par le grand Singe, est une singerie.

La finance dite islamique est aussi pure singerie. Bien qu’il y ait beaucoup de critiques, Hajj Dukhani recommandes cet article cité par le site toujours mécréant de wikipidia car il est rédigé par un jeune « musulman » qui a tenté de penser.

Malheureusement, après son effort qui lui a fait entrevoir un peu de lumière, le jeune musulman a été ramassé par des pileux de la face qui passaient dans le sens contraire. Hajj Dukhani a googlé la bête pour retrouver notre impétueux petit héros. Plus de traces.

Evidemment, Hajj Dukhani condamne l’usure à taux excessif et n’est pas là pour faire de l’économie et de la réglementation bancaire. Tout excès est mauvais.

Au premier degré, le Riba du grand singe est donc une singerie. Hajj Dukhani ne peut résister à l’envie de repasser une deuxième couche sur le grand Singe. Il s’agit du Dieu des minables qui affirment détenir la science par l’ignorance et l’absurdité. C’est le Taghut, auteur de la plus grande désobéissance qui puisse exister et qui pousse ses adorateurs à la désobéissance et à tous les crimes en se faisant passer pour Allah.

18-50 وَإِذْ قُلْنَا لِلْمَلَائِكَةِ اسْجُدُوا لِآدَمَ فَسَجَدُوا إِلَّا إِبْلِيسَ كَانَ مِنَ الْجِنِّ فَفَسَقَ عَنْ أَمْرِ رَبِّهِ أَفَتَتَّخِذُونَهُ وَذُرِّيَّتَهُ أَوْلِيَاء مِن دُونِي وَهُمْ لَكُمْ عَدُوٌّ بِئْسَ لِلظَّالِمِينَ بَدَلًا Et lorsque Nous dîmes aux Anges : «Asjijdou à Adam», ils le firent tous, excepté Ibliss qui fut alors du nombre des djinns et qui se révolta contre le commandement de son Seigneur. Allez-vous cependant le prendre, ainsi que sa descendance, pour alliés en dehors de Moi, alors qu’ils vous sont ennemis ? Quel mauvais échange pour les injustes !
18-51 مَا أَشْهَدتُّهُمْ خَلْقَ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ وَلَا خَلْقَ أَنفُسِهِمْ وَمَا كُنتُ مُتَّخِذَ الْمُضِلِّينَ عَضُدًا Je ne les ai pas pris comme témoins de la création des cieux et de la terre, ni de la création de leurs propres personnes. Et Je n’ai pas pris comme aides ceux qui égarent.

Eh oui, dans le domaine scientifique, ceux qui sont habités par la descendance du Grand singe et qui lui vouent dévotion n’ont aucune avance technologique ou scientifique. Au fur et à mesure que la connaissance avance, ils « s’adaptent » au progrès par une chariaa qu’ils écrivent eux-mêmes, au fil de l’eau, qui n’arrête pas de croitre et que, bien sûr, ils attribuent à Allah.

La démocratie est le dernier sujet à la mode qui fait brouillonner les scientifiques du Grand Singe. Le grand Singe a d’ailleurs promis que le brouillon se transformera en torchon scellé et sacré que nul ne pourra modifier, même pas le peuple en démocratie. Enfin, c’est ce qu’il a fait croire à ceux à qui il a réussi à faire croire qu’il livrera quelque chose de cohérent et qu’il cédera le pouvoir avec fair play.

Rien n’est plus facile de reconnaitre un adorateur du grand Singe. L’adorateur du grand singe avoue spontanément, dans une béatitude spirituelle, son attitude de singe face à la parole d’Allah. Il s’interdit pieusement d’y penser. C’est haram et interdit. En voyant les prêtres du grand singe partir dans tous les sens, l’adorateur du grand Singe pense alors : « c’est ceux là qui connaissent la voie de la vérité ! Suivons lez ».

Hajj Dukhani n’a pas pour fonction de faire entendre raison. Hajj Dukhani fait ses exercices de tartilades en essayant de comprendre ce qu’Allah racontes devant des gens à qui on a fait croire que le Tartil est la science de la chansonnette praticable même pas ceux qui ne pipent un mot d’arabe.

Déchargé de la responsabilité de ne dire que ce qui est une vérité indiscutable, Hajj Dukhani va se permettre, sous la huée des adorateurs du Grand singe, de tartiler criminellement du coran dans un blog collectif et d’utiliser un espace de liberté d’expression à mauvais escient.

Dès la première pensée autonome, une similitude évidente apparait entre le mot Rabb et Riba. La racine linguistique est clairement identique. La pensée hérétique est immédiatement happée vers un sens de sous éducation et d’usurpation d’identité de Rabb.

Se peut–il que le grand Rabb, par les mots Rabb et Riba, nous guide vers une fausse piste ? Certainement diront les adorateurs du Grand Singe, heureux de rappeler que la parole d’Allah, seule, égare les croyants.

Après l’analyse de la racine, la science de la tartilade exige d’insérer le sens trouvé dans les versets qui l’utilisent afin de tester l’intégration contextuelle.

2-275 الَّذِينَ يَأْكُلُونَ الرِّبَا لاَ يَقُومُونَ إِلاَّ كَمَا يَقُومُ الَّذِي يَتَخَبَّطُهُ الشَّيْطَانُ مِنَ الْمَسِّ ذَلِكَ بِأَنَّهُمْ قَالُواْ إِنَّمَا الْبَيْعُ مِثْلُ الرِّبَا وَأَحَلَّ اللّهُ الْبَيْعَ وَحَرَّمَ الرِّبَا فَمَن جَاءهُ مَوْعِظَةٌ مِّن رَّبِّهِ فَانتَهَىَ فَلَهُ مَا سَلَفَ وَأَمْرُهُ إِلَى اللّهِ وَمَنْ عَادَ فَأُوْلَـئِكَ أَصْحَابُ النَّارِ هُمْ فِيهَا خَالِدُونَ Ceux qui mangent le RIBA ne se tiennent que comme se tient celui que le chaytan secoue par sa touche. Cela, parce qu’ils disent : «Le commerce est tout à fait comme RIBA» Alors qu’Allah a rendu licite le commerce, et illicite le RIBA . Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu’il a acquis auparavant ; et son affaire dépend d’Allah . Mais quiconque récidive… alors les voilà, les gens du Feu ! Ils y demeureront éternellement.

Ce qui est clair, d’abord, c’est qu’avec le Riba, on est dans la haute criminalité qui donne droit à l’enfer éternel. Nous remarquons ensuite que le Riba est comparé à du commerce et non à un prêt (mot qu’Allah, qui cherche désespérément à s’endetter avec son deen, connait comme nous avons déjà vu au 2-245). Le commerce, faut–il le rappeler, consiste à vendre.

Nous remarquons ensuite que le Riba peut s’arrêter d’un coup alors que le contrat de prêt est difficile à arrêter, surtout pour l’emprunteur. Quel est donc ce bien dont il est interdit de commercer dans l’islam ?

Même sans coran, cette pratique « commerciale » a été clairement identifiée et dénoncée par les croyants de ce pays. Le commerce avec l’islam est incompatible avec l’islam. Tous les musulmans de ce pays sont d’accords sauf, peut être, quand c’est le coran qui le dit.

Non seulement faire le Rabb est interdit, mais se faire rémunérer alors qu’on fait le rabbani (appeler vers Dieu) est strictement interdit. Enfer Eternel et tout le tralala.

Après le shirk (mixage avec les singeries) et le zina (diffamations diverses et variées) sur Allah et ses messagers, voilà que nos hommes de Dieu se retrouvent accusés de Riba par l’abominable Dukhani. Ceci dit, le verset 2-275 laisse entrevoir la possible existence de Cheikhs sincères qui font toutes ces bêtises par ignorance.

4-17 إِنَّمَا التَّوْبَةُ عَلَى اللّهِ لِلَّذِينَ يَعْمَلُونَ السُّوَءَ بِجَهَالَةٍ ثُمَّ يَتُوبُونَ مِن قَرِيبٍ فَأُوْلَـئِكَ يَتُوبُ اللّهُ عَلَيْهِمْ وَكَانَ اللّهُ عَلِيماً حَكِيماً Allah accueille seulement le repentir de ceux qui font le mal par ignorance et qui aussitôt se repentent. Voilà ceux de qui Allah accueille le repentir. Et Allah est Omniscient et Sage.

Allez dire ça à quelqu’un qui se dit chargé d’enseigner la science d’Allah !
Dans deux ou trois versets (2-274,3-136,6-90,10-72,11-29,11-51,12-104,16-41,25-57,26-109,26-127,26-145,26-164,26-180,34-47,36-21,38-86,42-23) Allah exprime l’idée suivante :

38-86 قُلْ مَا أَسْأَلُكُمْ عَلَيْهِ مِنْ أَجْرٍ وَمَا أَنَا مِنَ الْمُتَكَلِّفِينَ Dis : «Pour cela, je ne vous demande aucun salaire; et je ne suis pas un imposteur.

Bien sûr, l’imposteur dira que c’est une « indemnisation » ou un truc du genre.
Heureux sont les croyants qui œuvrent pour Allah :

3-136 أُوْلَـئِكَ جَزَآؤُهُم مَّغْفِرَةٌ مِّن رَّبِّهِمْ وَجَنَّاتٌ تَجْرِي مِن تَحْتِهَا الأَنْهَارُ خَالِدِينَ فِيهَا وَنِعْمَ أَجْرُ الْعَامِلِينَ

Ceux-là ont pour récompense le pardon de leur Seigneur, ainsi que les Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement. Comme est beau le salaire de ceux qui font le bien !

Ils seront remboursés avec des intérêts plus que conséquents.

2-245 مَّن ذَا الَّذِي يُقْرِضُ اللّهَ قَرْضًا حَسَنًا فَيُضَاعِفَهُ لَهُ أَضْعَافًا كَثِيرَةً وَاللّهُ يَقْبِضُ وَيَبْسُطُ وَإِلَيْهِ تُرْجَعُونَ

Quiconque prête à Allah de bonne grâce, Il le lui rendra multiplié plusieurs fois. Allah restreint ou étend (Ses faveurs). Et c’est à Lui que vous retournerez.

Car les vrais croyants sont ceux qui dépensent sur la voie d’Allah et non ceux qui perçoivent de l’argent des gens à qui ils n’ont rien donné :

2-261 مَّثَلُ الَّذِينَ يُنفِقُونَ أَمْوَالَهُمْ فِي سَبِيلِ اللّهِ كَمَثَلِ حَبَّةٍ أَنبَتَتْ سَبْعَ سَنَابِلَ فِي كُلِّ سُنبُلَةٍ مِّئَةُ حَبَّةٍ وَاللّهُ يُضَاعِفُ لِمَن يَشَاء وَاللّهُ وَاسِعٌ عَلِيمٌ

Ceux qui dépensent leur biens dans le sentier d’Allah ressemblent à un grain d’où naissent sept épis, à cent grains l’épi. Car Allah multiplie la récompense à qui Il veut et la grâce d’Allah est immense, et Il est Omniscient.

Encore une promesse d’intérêts excessifs sur Allah dans la joie et la bonne humeur.

2-278 يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ اتَّقُواْ اللّهَ وَذَرُواْ مَا بَقِيَ مِنَ الرِّبَا إِن كُنتُم مُّؤْمِنِينَ

les croyants ! craignez Allah; et renoncez à ce qui reste du Riba, si vous êtes croyants.

Il ne fait nul doute qu’une personne croyante qui a œuvré pour Allah, à la lecture de ce verset, renoncera à percevoir une indemnisation pour son combat pour Allah de ceux à qui il n’a rien donné. Le verset 2-278 est terriblement clair. Le mot taqwa utilisé dans dans 2-278 est un mot difficile en langue arabe mais il est utile de remarquer que wiqaya est admis sans problèmes par tous les arabes comme signification de prévention.

Jusque là, nous n’avons rencontré aucun problème pour interpréter Riba comme commerce de la foi.

2-276 يَمْحَقُ اللّهُ الْرِّبَا وَيُرْبِي الصَّدَقَاتِ وَاللّهُ لاَ يُحِبُّ كُلَّ كَفَّارٍ أَثِيمٍ

Allah annule le riba et élève les dons (sadaqa). Et Allah n’aime pas les infâmes qui incitent au Kofr.

Là aussi, aucun problème pour le sens commerce religieux. Allah ne prend pas en compte comme bonne action les enseignements rémunérés de sa parole et n’accepte, à ce titre, que les sadakats à titre gracieux. Remarquons que le commerce avec la religion est accusé d’incitation au Kofr. Ceci est tout a fait normal lorsque cela devient une activité commerciale où l’on « racole » les clients en criant dans les rues comme des marchands de légumes. La surenchère religieuse motivée per le gain, le pouvoir et les petit pots de vin rend vite le combattant du Taghut d’hier un Taghut d’aujourd’hui.

Le mot sadaqa, par une tartilade que nous laisserons au lecteur, montre qu’il a incontestablement le sens de don sans contrepartie. Faire don de le parole divine, appelée souvent had’y qui donne le houda dans le coran, est quasi tautologique.

Il est aussi utile de remarquer que le mot sadaqa a aussi le sens de sincère. Sedk et seddik ont respectivement le sens de sincérité et de personne sincère sans que cela ne soit contestable par aucun arabophone. La parole juste et raisonnable est un don et le sens de sadaqa applicable à ce type de don est une évidence linguistique.

L’imamat et la cheikhalité rémunérée est donc un grand crime. Enfer éternel et tout le tralala. Il n’est pas étonnant que la dénonciation de cette forme de Riba ne soit pas conforme à l’intérêt des prêtres du grand Singe. Une telle unanimité de tous les prêtres dans toutes les religions était, pour le moins que l’on puisse dire, particulièrement louche.

3-130 يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ لاَ تَأْكُلُواْ الرِّبَا أَضْعَافًا مُّضَاعَفَةً وَاتَّقُواْ اللّهَ لَعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ

les croyants ! Ne mangez pas le Riba de multiples fois et craignez Allah afin que vous réussissez !

Certains peuvent voir dans 3-130 une interdiction de bouffer chez les cheikhs étendue jusqu’aux denrées alimentaires. D’autres peuvent y voir un appel à e rien percevoir en contrepartie d’une action pour Allah, comme le vote rémunéré au nom d’Allah, par exemple (même gratuit, ce vote peut être assimilé à du shirk puisqu’il appelle à suivre autre que Dieu au nom de Dieu). L’expression Adhafan modhaafa renvoie au verset 2-245 cité plus haut.

4-161 وَأَخْذِهِمُ الرِّبَا وَقَدْ نُهُواْ عَنْهُ وَأَكْلِهِمْ أَمْوَالَ النَّاسِ بِالْبَاطِلِ وَأَعْتَدْنَا لِلْكَافِرِينَ مِنْهُمْ عَذَابًا أَلِيمًا

et à cause de ce qu’ils prennent comme Riba qui leur étaient pourtant interdits – et parce qu’ils mangent les biens des gens avec le mensonge. A ceux d’entre eux qui sont mécréants Nous avons préparé un châtiment douloureux.

Là, au vu du verset qui précède (4-160), le coran parle de ceux qui « hadou ». had’y, en arabe, signifie offrande. Hadou, dans le coran, signifie ceux qui ont reçu le don de la parole d’Allah. En islamistologie, cela parle des juifs qui ne seraient pas musulmans parce que, paraît –il, Moise aurait apporté une religion qui n’a rien à voir avec l’islam. Musulmans et Juifs sont totalement d’accord sur ce point. L’islamistologie est très claire, le musulman à reçu le had’y pour qu’il soit mohdi mais n’est pas hadou. C’est comme s’il disait : « Allah, ton cadeau n’a servi à rien ».

Les faux arbabs se sont refait une virginité en attribuant aux juifs tous les travers des musulmans qui se réclamaient de Moise. Ils leur ont collé toutes les admonestations coraniques faites au « gens du livre ». Ce n’est pas de nous qu’il s’agit disent –ils en chœur. On n’est ni « allathina hadou » ni les « gens du livre ».

Le dernier verset de notre tartilade (exhaustive de riba) est celui où Hajj Dukhani arrive à peine à comprendre le sens islamiste de la phrase.

30-39 وَمَا آتَيْتُم مِّن رِّبًا لِّيَرْبُوَ فِي أَمْوَالِ النَّاسِ فَلَا يَرْبُو عِندَ اللَّهِ وَمَا آتَيْتُم مِّن زَكَاةٍ تُرِيدُونَ وَجْهَ اللَّهِ فَأُوْلَئِكَ هُمُ الْمُضْعِفُونَ

Traduction Scientifique Islamiste :
Tout ce que vous donnerez à usure pour augmenter vos biens au dépens des biens d´autrui ne les accroît pas auprès d´Allah, mais ce que vous donnez comme Zakat, tout en cherchant la Face d´Allah (Sa satisfaction)… Ceux-là verront [leurs récompenses] multipliées.
Traduction hérétique de Dukhani :
Tout ce que vous donnerez aux prêtres qui prêchent avec l’argent des gens n’est pas un prêche pour Allah et tout ce que vous donnerez comme parole purificatrice uniquement pour plaire à Allah sera multipliée par Allah.

Le lecteur agrippé à l’usure constatera qu’elle est opposée à la zakat (attention ! singerie aux environs) et non au prêt sans intérêts.

La tartilade de Riba est finie. Le lecteur est libre de se faire sa propre opinion. Dukhani n’essayera même pas de répondre au redoutable argument scientifique que lui opposeront ses contradicteurs : « Impossible que les prêtres aient autant menti ».

Voici, pour mes contradicteurs, deux hadiths sacrés authentiques piqués sur le web à savourer sans modération :
D’apres Abdellah Ibnou Mas’oud, le Prophete Salla-llah allahi wa salam a dit:

“L’usure est de soixante treize sortes dont la moindre est comparable au fait de se marier à sa mère;”

Ahmed rapporte225/5 d’après Abdellah ibn handala, le Prophète Salla-llah allahi wa salam a dit: “Manger un dirham provenant de l’usure sciemment est plus grave que trente-six foix l’adultère.”

Il y en a plein d’autres pour ceux qui veulent plonger dans plus de « science ».

Avant de conclure, Hajj Dukhani aimerait donner la parole à Allah concernant un autre mot (SOHT) qui décrit les gains illicites qu’adorent les adorateurs du Taghut :

5-60 قُلْ هَلْ أُنَبِّئُكُم بِشَرٍّ مِّن ذَلِكَ مَثُوبَةً عِندَ اللّهِ مَن لَّعَنَهُ اللّهُ وَغَضِبَ عَلَيْهِ وَجَعَلَ مِنْهُمُ الْقِرَدَةَ وَالْخَنَازِيرَ وَعَبَدَ الطَّاغُوتَ أُوْلَـئِكَ شَرٌّ مَّكَاناً وَأَضَلُّ عَن سَوَاء السَّبِيلِ

Dis : «Puis-je vous informer de ce qu’il y a de pire, en fait de rétribution auprès d’Allah ? Celui qu’Allah a maudit, celui qui a encouru sa colère, et ceux dont Il a fait des singes, des porcs et des adorateurs duTagut, ceux-là ont la pire des places et sont les plus égarés du chemin droit» .

5-61 وَإِذَا جَآؤُوكُمْ قَالُوَاْ آمَنَّا وَقَد دَّخَلُواْ بِالْكُفْرِ وَهُمْ قَدْ خَرَجُواْ بِهِ وَاللّهُ أَعْلَمُ بِمَا كَانُواْ يَكْتُمُونَ

Lorsqu’ils viennent chez vous, ils disent : «Nous croyons.» Alors qu’ils sont entrés avec la mécréance et qu’ils sont sortis avec. Et Allah sait parfaitement ce qu’ils cachent.

5-62 وَتَرَى كَثِيرًا مِّنْهُمْ يُسَارِعُونَ فِي الإِثْمِ وَالْعُدْوَانِ وَأَكْلِهِمُ السُّحْتَ لَبِئْسَ مَا كَانُواْ يَعْمَلُونَ

Et tu verras beaucoup d’entre eux se précipiter vers le péché et l’agressivité, et manger des gains illicites (Soht). Comme est donc mauvais ce qu’ils oeuvrent !

5-63 لَوْلاَ يَنْهَاهُمُ الرَّبَّانِيُّونَ وَالأَحْبَارُ عَن قَوْلِهِمُ الإِثْمَ وَأَكْلِهِمُ السُّحْتَ لَبِئْسَ مَا كَانُواْ يَصْنَعُونَ

Pourquoi les Rabbaniyyins (traduits en rabbins) et les scribes (traduits en prêtres) ne les empêchent-ils pas de tenir des propos mensongers et de manger des gains illicites (soht) ? Que leurs actions sont donc mauvaises !

Inutile de pointer ceux à qui l’abominable Dukhani pense.
La difficulté de notre tartilade du jour est qu’elle suppose une bonne compréhension de plusieurs concepts coraniques. Ainsi, comme le coran l’indique, pendant une tartilade, on ne doit pas faire confiance aux hadiths, aux prêtres, aux anciens, et aux conjectures. On doit tenter de s’isoler du chaytan et tout ce qu’il a enseigné aux hommes. La bonne tartilade est celle qui se base sur l’analyse coranique, le sens linguistique et le bon sens. Dès que l’on commence à supposer pleins de choses qui ne sont pas mentionnées dans le livre qu’Allah déclare complet et achevé, on peut être sûr que l’on prête à Allah autre chose que la parole d’Allah.

Hajj Dukhani, par le Riba, pour ceux commettent le sacrilège de le croire, a montré que si ce n’était le poilu de la face qu’Allah a envoyé dans sa boite à images, il n’aurait probablement pas pu se zakkifier (purifier) le cerveau de cette singerie. Qui sait quelles autres singeries le Grand singe lui a mis dans la tête par le biais de ceux en qui Dukhani avait placé sa confiance ?

Quelle hypocrisie ! Le prêt à intérêt serait interdit, condamné à l’enfer alors que rares ceux qui le dénoncent ou l’interdisent et que tout le monde le pratique. Le commerce avec la religion est dénoncé par tous, beaucoup aimeraient l’interdire et ne serait pas interdit pas la religion.

Hajj Dukhani s’adresse à des gens qui sont supposés savoir raisonner. Aussi, Hajj Dukhani n’embêtera pas ses lecteurs musulmans par une analyse sur un sujet où ils étaient tous d’accord par la raison avant qu’il n’amène son coran. Mélanger Argent et religion ou pouvoir et religion est la plus mauvaise chose qui puisse arriver à la religion. Interdire l’usage des taux d’intérêts est une stupidité que mêmes les cheikhs sérieux n’ose pas demander malgré toutes les dénonciations incantatoires et l’enfer promis.

De toute façon, la leçon d’Allah par le grand singe n’est pas finie. Quand on lui confie l’économie, le Grand singe vide les caisses et transforme naturellement la monnaie entre vos mains en monnaie de singe. C’est son petit clin d’œil sentimental à ceux qui l’ont adoré. C’est diffusé en direct dans la grosse boite à images qui vous sert de vie.

Que ceux qui croient en Allah ailles lire son livre pour essayer de deviner ce qu’il leur arrivera. Le livre d’Allah ne fait que parler du grand Singe et rien de plus efficace qu’une bonne leçon pratique pour ces révolutionnaires libérés par « un concours de circonstances » suite à une lutte héroïque sur les claviers.

4-76 الَّذِينَ آمَنُواْ يُقَاتِلُونَ فِي سَبِيلِ اللّهِ وَالَّذِينَ كَفَرُواْ يُقَاتِلُونَ فِي سَبِيلِ الطَّاغُوتِ فَقَاتِلُواْ أَوْلِيَاء الشَّيْطَانِ إِنَّ كَيْدَ الشَّيْطَانِ كَانَ ضَعِيفًا

Les croyants combattent dans le sentier d’Allah, et ceux qui ne croient pas combattent dans le sentier du Taghut . Eh bien, combattez les alliés de Chaytan, car la ruse du Chaytan est certes, faible.

La toute puissance du grand Singe est, comme Allah le dit, du pipeau. Mais allez expliquer cela au peuple éclairé où les plus éduqués s’agrippent à la science des prêtres d’autrefois mais renient les prêtres d’aujourd’hui.