Illustr Sawt el manejem

Reporters Sans Frontières a publié un communiqué dans lequel l’ONG dit s’inquièter de l’avenir des radios nées aprés la révolution en Tunisie. Or la survie de ces radios est « un véritable enjeu pour le droit d’informer et d ‘être informé pour les citoyens tunisiens. » déclare Christophe Deloire, le secrétaire générale de l’organisation.

Seulement douze radios ont obtenu une licence pour pouvoir diffuser. Mais elles sont aujourd’hui menacées. Celles qui ont signé un contrat avec l’ Office Nationale de Télédiffusion (ONT) ne peuvent payer les sommes faramineuses qui leur sont demandés et sont menacées, celles qui n’ont pas signé de contrat émettent de façon illégale.

Par ailleurs aucun cahier des charges n’a été mis en place par le gouvernement afin de définir un cadre juridique pour les différentes radios : privées ou associatives.

Il est également important de noter que ces nouvelles radios, privées comme associatives, sont pour huit d’entre elles installées en dehors de Tunis et s’intéressent à la vie communautaire et locale des régions où elles se trouvent. Ces radios sont des médias de proximité importants qui permettent aux citoyens d’être informés de l’actualité dans leur région, de communiquer avec les institutions et responsables locaux et régionaux, et de parler de leurs problèmes quotidiens.

Lors d’une réunion aujourd’hui le SNJT s’est dit conscient du problème et a décidé de mener une action de plaidoyer afin de faire pression sur le gouvernement pour qu’il y ai application du décret 116. Ce travail de plaidoyer sera mené en partenariats avec les organisations nationales et internationales qui militent en faveur des médias.

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