Des salafistes détruisent des œuvres artistiques au Palais Abdellia

Vers 23h les salafistes sont revenus au Palais Abdellia. Ils ont crié des slogans contre les artistes en les traitant de mécréants … Entre minuit et minuit et demi ils ont été dispersés par la police qui surveillait les lieux. Mais vers 1 heure du matin ils ont pu finalement s’infiltrer au palais, ils ont tagué les murs et à l’intérieur ils ont lacéré une dizaine d’ouvres.” Telle a été la déclaration de Jérôme Benoit, l’un des responsables au Palais Abdellia.

"Mécréants, Ennahdha, les salafistes et Ettahrir sont frères"

Tout a commencé hier matin où deux salafistes et une femme au niqab sont venus avec un huissier de justice pour voir les œuvres au Palais Abdellia qui seraient selon eux « blasphématoires et contraires aux bonnes mœurs ». Ils ont demandé aux responsables d’enlever quelques tableaux, chose que les organisateurs, galeristes et artistes ont refusé de faire. Ils ont donc promis de revenir vers 18h pour vérifier si leur “demande” a été exécutée. Vers 17h, de nombreux Tunisiens ayant reçu l’alerte des artistes sont venus les soutenir.

Des salafistes déambulaient dans la galerie avec un air de mécontentement, entre temps les visiteurs suivaient ces hommes pour protéger les œuvres. Des policiers en civil étaient également présents pour surveiller les lieux.

A l’extérieur du palais, des policiers en uniforme veillaient au bon déroulement de la clôture de l’exposition puisque cela devait être la dernière journée de la 10 ème édition du Printemps des arts. Un peu plus loin, un groupe de salafistes faisaient le guet au rond point.

Par ailleurs, sur les réseaux sociaux, la réaction des internautes est de plus en plus agressive sur la page de l’évènement artistique. On peut y lire : « On va vous exécuter au plus tôt insh’allah, mécrants », « Dans ces temps d’hérésie, dessine ce que tu veux artiste et n’aies pas honte puisque la mécréance est autorisée… », « La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et aon messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment (Coran : verset 33 Sourate Al Maidah) »…

“Les salafistes donnent une mauvaise image d’eux, ils crient, ils agressent … Moi je les vois comme ça, c’est pour cela que je les ai peint de la sorte.” nous confia Ismat Ben Moussa, l’un des artistes exposant à la galerie

Ismat Ben Moussa, artiste peintre

Vers 23h les salafistes sont revenus à nouveau au Palais Abdellia. Ils ont crié des slogans contre les artistes en les traitant de mécréants … Entre minuit et minuit et demi ils ont été dispersés par la police qui surveillait les lieux. Mais, vers 1 heure du matin ils ont pu finalement s’infiltrer au palais, ils ont tagué les murs et à l’intérieur ils ont lacéré une dizaine d’ouvres.” Telle a été la déclaration de Jérôme Benoit, l’un des responsables au Palais Abdellia.

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49Comments

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  1. 1
    Veritas

    Quand je vous dis tout se fait avec la force avec les ayatollahs,les dictateurs les ennemis de la démocratie qui utilisent la démocratie a fin de la confisquer contre les vrai démocrates,j’espère que les bambardements de l’OTAN vont commencer bientôt .
    il faut se préparer a une grande fraude électorale prochaine,jour après jour on a une confirmation supplémentaire qu’ils sont 1000 fois pire que l’ancien régime ses fous de dieux!!!!

  2. 2
    khayati

    Tu n’as pas à mettre tout ce trallala (ournaliste, militante pour les Droits de l’Homme. Formation: Mastère ès lettres classiques.) mais simplement Journaliste. 9a suffit à lui même.

  3. 3
    SIKA

    Suite aux incidents survenus au Palais El Abdelya dans le cadre du Printemps des Arts, les avis sont nombreux et s’opposent parfois violemment. D’un côté les fervents défenseurs de la liberté artistique, de l’autre les fervents défenseurs de la censure artistique au nom de la morale et des bonnes mœurs. Au milieu de ces camps retranchés, certains dénoncent la provocation, en cette période « mal » choisie.
    Je répondrais tout d’abord au camp des offusqués de la morale et des bonnes mœurs, en prenant pour exemple, un homme interpellant à haute voix la foule massée devant le Palais El Abdelya, choqué par certaines œuvres, impudiques selon lui, à la portée des enfants. Je n’aurai que quelques questions pour cet homme : doit-on fermer le Musée du Bardo ? Doit-on voiler la Venere Pudica ? Doit-on détruire l’Appolo? Doit-on censurer le Louvres au nom de la morale puritaine ? N’y a-t-il donc à retenir des œuvres exposées, qu’un bout de dos nu, des seins dessinés ? Si tel est le cas, je conseille à ce Monsieur, de continuer à regarder les émissions animalières, en censurant toutefois les coïts animaliers, pure expression du vice cathodique.
    Je répondrais ensuite à ceux qui jugent les œuvres de provocation à un moment mal choisi. Beaucoup de commentaires vont effectivement dans ce sens, et c’est ce qui me désole le plus. Ils me rappellent les révolutionnaires du 15 janvier, ceux qui se sont abstenu des années, des mois, des jours et finalement des heures avant ce fameux 14 janvier, pour parler à langue déliée dès le 15 janvier. Les œuvres artistiques sont pour la plupart liées temporellement à des évènements sociétaux, liés au besoin de l’artiste de s’exprimer sur une actualité, une émotion qu’il veut traduire dans sa création. Y a-t-il donc un moment mal choisi dans l’art ? Faut-il évoquer la sectarisation et la division de la société tunisienne, une fois que cela sera définitivement réglé, si tant est que cela soit un jour possible ? J’y vois une auto-censure, que je considère pire que la censure elle-même, car la censure a au moins le mérite de se justifier. L’auto-censure a été la première arme de destruction massive sous l’air Ben Ali, ne pas sortir la tête du troupeau pour ne pas faire de vagues ou attirer l’attention, s’auto-limiter dans ses propos… Le meilleur moment pour l’expression artistique n’est il pas au moment du doute, du risque, du choix, pour éveiller les esprits, conceptualiser un mal qui ronge les esprits. Picasso a adressé son œuvre « Guernica » comme opposition à la terreur Franquiste de l’époque, l’Art a permis la prise de conscience mondial sur cet évènement et contribué certainement à la chute de cet empire dictatorial. Aurait-il dû s’abstenir ? Le moment était il mal choisi ? Etait ce de la provocation ? Oui l’Art est une arme contre la propagande, elle l’a toujours été et doit le rester car elle doit faire face au lavage de cerveau audio-visuel savamment orchestré. L’Art a parfois mauvais goût, quand il ne dégage rien, mais il y a autant d’avis que de récepteurs de l’œuvre et chacun doit conserver son libre-arbitre d’aimer, de détester, de s’émerveiller sans que quiconque ne puisse juger du moment choisi.
    Au sujet de la provocation, elle est toute l’essence de l’Art, sortir des sentiers battus, explorer, titiller, émoustiller, enfreindre les concepts, choquer… Que peindre, que dessiner, que photographier, qu’écrire, si tout devait entrer dans un cadre bien défini, propre, ne heurtant aucune sensibilité, que resterait-il de l’inspiration artistique ? Un coucher de soleil bien terne sur notre flamme intérieure surement…
    Je finirais par les fervents défenseurs de la liberté artistique et artistes de toute nature, l’heure est à la subtilité, il est essentiel pour moi que les œuvres actuelles fassent preuve de finesse pour toucher le cœur des sceptiques, titiller la curiosité et susciter des émotions profondes du plus grand nombre. L’Art ne doit pas seulement concerner une élite pour diffuser un message mais être assez subtil pour diffuser largement le message dont il est vecteur, sous peine d’être incompris du grand public avec l’effet pervers de voir un grand nombre de personnes se rallier à la justification du vandalisme de l’Art. En cet ère nouvelle postrévolutionnaire, l’approche artistique doit donc être subtile et non frontale, pour emmener le plus grand nombre à découvrir, participer et promouvoir l’Art même dans ses formes les plus simples.
    Salem !

    • 4
      ines

      Vous ne pouvez pas nous obliger à adopter votre point de vue sur cette situation, il n’y a qu’un croyant qui peut comprendre à quel point cela est choquant. Donc vous ne pouvez pas comprendre!
      Nous de même nous n’adopterons jamais, jamais votre point de vue quelque soit le degré de tolérance qu’on peut avoir! alors soyons réalistes il y a 2 solution:
      Soit on continue dans cette voie de provocation et donc de violence “action/réaction” et donc qui finira dans un bain de sang!
      Soit vivre ensemble en respectant la croyance des autres “même si il y a une certaine censure” du moment qu’elle ne fait de mal à personne.
      C’est comme ça il faut choisir!

      • 5
        Coeur2Lumiere

        Pauvre Ines qui confond concessions et privation de liberté.
        Restez cloitrer ma chère pendant que les courageux , les braves, ceux qui ne sont pas morts vivants agissent pour la Liberté de vos enfants!

    • 7
      Tahar

      @SIKA
      Bonjour,

      Bonne analyse SIKA. Un truc me chiffonne cependant: en vous adressant aux “fervents défenseurs de la liberté artistique et artistes de toute nature”, vous leur rappelez que “l’heure est à la subtilité”. Ce serait quoi cette “subtilité”? Elle ressemble à s’y méprendre à la position des tenants de la “provocation” (“période « mal » choisie”), voire de l’autocensure, deux attitudes que vous dénoncez à juste titre!!

      Vous savez, la part de “subtilité” et de rationalité chez un artiste est très minime, comparée à la forte subjectivité et à la “folie” qui sont les siennes. Sans quoi, sa créativité est morte. D’un artiste, on ne peut rien exiger, sinon d’être lui-même. Mais a-t-il besoin de notre conseil pour l’être? Et les réactions et violences de ceux du “camp des offusqués de la morale et des bonnes mœurs” n’y changeront rien.

      • 8
        SIKA

        Bonjour Tahar,

        Juste remarque, la frontière est effectivement difficile à établir entre la retenue et la finesse.. Je pense qu’à partir de l’idée de base créatrice, l’artiste doit se poser la question de comment faire passer le message au plus grand nombre, et non être compris uniquement d’une élite qui de toutes façons saluera son travail. La finesse que je souhaite est dans l’apprentissage et la démocratisation de l’art, pour faire tomber les barrières élitistes qui entoure le monde artistique. Nous sortons de 50 années de pensée unique, il ne faut pas l’oublier et la majorité des citoyens ont besoin de clareté et de symboles simples. Sinon, le message sera vécu comme un choc frontal et brutal qui a toutes les chances d’être rejeté de prime abord et isoler encore un peu plus la créativité. Ce n’est que mon humble avis de petit artiste anonyme…

        • 9
          Tahar

          Salut l’artiste,

          Merci de votre réponse et content de savoir que vous êtes artiste. De ce fait, vous êtes mieux placé que moi pour savoir si l’artiste travaille autant son oeuvre qu’il sait par avance à quel public il s’adresse.

          Pour moi, qui ne suis hélas pas artiste, le travail du peintre n’est ni un livre, ni un film, qui eux peuvent s’adresser à un public précis. Le peintre, lui, même s’il s’inscrit dans ce qui s’appelle l’art populaire, est toujours pris de vertige, celui, si je peux m’exprimer ainsi, celui de la page blanche. Non pas faute de pouvoir “écrire”, donc dessiner ou peindre, mais faute de conception préalable tant du “spectateur” que de son jugement. Mais au fond, de ces deux derniers il n’en a cure, car ce qui compte pour lui c’est lui-même, son propre désir. Il a en effet un souci de lui-même que certains considéreraient à tort comme étant de l’égoïsme ou de l’élitisme…Or il n’en est rien, puisque l’artiste nous englobe dans sa pensée, un peu comme Magritte dans “Ceci n’est pas une pipe” qui voulait faire de nous, non pas de simples spectateurs de son oeuvre, mais des “viveurs”, comme disaient les situationnistes, c’est-à-dire des gens mus, tout comme l’artiste, par le désir. Des artistes, en somme. Des artistes un peu surpris et puis, finalement, pas trop surpris. Et lorsqu’on est mû par le désir, nul besoin d’être “spécialiste” ou faisant partie de l'”élite” pour savourer l’art (il est vrai, on ne peut pas tout aimer). Nul besoin, non plus, de donner des consignes à l’artiste. Car seul le désir compte, le sien, comme le mien, y compris et surtout durant cette période post révolutionnaire, qui, par certains aspects, est aussi contre révolutionnaire. D’où le rôle prépondérant de l’artiste (que ce dernier soit “populaire” ou qu’il soit “difficile”) qui est, selon moi, de révéler le lien entre “réel” et “imaginaire”, ce même lien qui, me semble-t-il, avait guidé notre révolution à ses débuts et qui, hélas, a tendance à se défaire faute de concordance de désirs, ceux des “salafistes” et ceux des “laïcs”. Deux questions, cependant, restent en suspens: l’art est-il “laïc” et assisterions-nous un jour à l’émergence d’un art “salafiste”?

  4. 10
    Adel Labidi

    C’est normal qu’ils utilisent la force pour défendre leur religion, leur sacré : Dieu et Le prophête (salla allah alihi wassalim). L’Islam est les muslmans ne sont pas contre l’art, mais les artistes doivent respecter les tunisiens qui sont majoritairement musulmans….Je vis au Canada…ils nous respectent parfaitement et je n’ai jamais vu des tableaux comme ceux dans Abdilliya….les soient disant artistes ont dépassé toutes les lignes rouges et je pense que cette provocation des musulmans chez eux aura des répercussions catastrophiques….
    Que Dieu les prennent avec tout sa force…qu’ils recoivent toutes les malédictions …Ils ne méritent que Jahannam

    • 13
      Moha

      Vous les avez vues au moins avant de critiquer ou vous vous contentez de colporter les mensonges et les ragots des pages nadhaouies? Un peu de sérieux je vous prie avant de maudire des gens dont vous ignorez tout.

    • 14
      L.O.Tarie

      Mais c’est libre d’interprétation, je ne comprends pas comment peut-on accepter la censure, surtout lorsque celle-ci est violente. Ce n’est jamais bon que cela soit pour des questions religieuses ou non, peu-importe. L’ouverture d’esprit ne peut être que la meilleure chose, c’est ainsi qu’on s’accepte tous qu’elle que soit notre foi ou pas d’ailleurs. La liberté d’expression est LA CHOSE LA PLUS IMPORTANTE ET ELLE EST D’AUTANT PLUS MÉRITÉE LORSQUE CELLE-CI EST NON VIOLENTE!

  5. 15
    fares hamdi

    Kén mél “art” méjé chay!!!! aucun talent aucune beauté!! très mauvais goût!! de la médiocrité dans toute sa splendeur! comme dans tout leurs arts d’ailleurs!!!! kén mén 7oriyét etta3bir zéda maritéch win!!!! de la pure provocation!!! ou mba3ad ijiw yébkiw haw tharbouna!!!!! ti éna léni salafi, lé boulé7hia, ou tawwa ken nchoufhom 9oddémi mé ncha3él fihom ennar! taw hétha fan! Fathhouna! yékhi eddin wé sex c’est leurs seuls inspiration ??? ézza7!!

  6. 16
    yanis

    salafiste!!! pffff! hal loubana elli chadou féha!!!! on a pas besoin d’être salafiste pour avoir envie de faire ça !! yé5i belléhi ! vous travaillez pour qui ?? vous êtes entrain d’informer qui ?? les français et les athés mté3 tounes ? elba9iya elkol 90% “la population” mé3abélkoméch béhom!!!

  7. 17
    Hani Bouazizi

    c est de la provocation pure et dure -et c est pas la premiere fois-
    Parmis tous les themes artisitques, on ne choisis que caricaturiser le sacre et ridiculiser, parait il c est devenu le moyen le plus simple de se faire remarquer et faire son interessant/cool.

    la3natou llah 3lihom wa7ed wa7ed may7chmouch. ken l mkhaneth w khouh. ykob sa3d l fann w lfannanine ken hadha houa le sens artistique.

  8. 18
    nazou

    quand je pense que les 2 integristes islamistes d un cote ,et les integristes laics de lautre ,sont soutenus et encourager par la meme entite.
    Mon pauvre pays.

  9. 19
    ورود الشتاء

    Ces gens-là ne sont pas seulement sûrs de leur “bon droit”. Ils sont convaincus d’être et le droit et la justice et la Vérité!
    Le monsieur -aux antipodes de son prénom, mais qui semble porter son nom à merveilles- en arrive à justifier la sourde violence de sa horde et sa haine sanglante, bien qu’il recourt à un “ils” qu’il voudrait, peut-être, de distinction.

    Allez-donc discuter avec ces âmes mortes dont le savoir religieux s’est arrêté aux versets dits “de l’épée” et dont l’enseignement n’a jamais dépassé l’impératif.

    Hier des imams : trop timorés à leur goût ! puis le drapeau : le noir est une plus jolie couleur ! ensuite les universités : l’impératif pour tous, bagage insurpassable ! puis les bars et les hôtels : ne pas profaner le merveilleux breuvage du paradis !… les femmes molestées dans les rues…
    Et l’on vient parler d’art et de création ?!

    Que l’on ne dise pas que la police présente sur les lieux a fait son devoir, n’a rien flairé de ce qui se tramait… qu’à la fermeture, elle s’en est retournée chez elle, le cœur léger et l’âme sereine. Il ne s’agit pourtant pas d’incriminer la police ; car enfin ce n’est pas elle qui décide, même si certains de ses nostalgiques se montrent encore outrancièrement -et sélectivement- bien zélés.

    Non. Le vrai drame c’est que ces barbares des temps nouveaux bénéficient de lâchetés répétées de ceux qui disent tenir les rênes du pouvoir, tout à leur sinistre commerce d’instrumentaliser ce qui peut l’être. Alliance objective et distribution bien huilée de rôles : basses œuvres pour les uns, discours creux et moulinets dans le vent pour les autres.

    Et ce vrai drame se double d’un grand scandale, celui du silence des deux autres partis supplétifs. Et dire qu’on les croyait un peu glabres !

  10. 20
    ines

    pourquoi ne pas avoir valider mon commentaire?? que y’a t il de mal dans ce que j’ai dit!! pour média révolutionnaire vous n’êtes vraiment pas impartial dans cette histoire! ce qui vous plait pas vous le publiez pas!!
    ” Vous ne pouvez pas nous obliger à adopter votre point de vue sur cette situation, il n’y a qu’un croyant qui peut comprendre à quel point cela est choquant. Donc vous ne pouvez pas comprendre!
    Nous de même nous n’adopterons jamais, jamais votre point de vue quelque soit le degré de tolérance qu’on peut avoir! alors soyons réalistes il y a 2 solution:
    Soit on continue dans cette voie de provocation et donc de violence “action/réaction” et donc qui finira dans un bain de sang!
    Soit vivre ensemble en respectant la croyance des autres “même si il y a une certaine censure” du moment qu’elle ne fait de mal à personne.
    C’est comme ça il faut choisir!”

  11. 21
    mohamed

    Franchement ces gens pervers de soit disant l’art et la culture ont franchi tous les lignes rouges. Je me demande en quoi l’exposition d’une culotte d’une femme rassemble à l’art? En quoi écrire le nom de dieu par des fourmis est génial. Tout ça n’a qu’une seule adresse: Provoquer, semer la tempête. ILs ne récolteront que du vent

    • 22
      peritotime

      Si tu ne comprends pas, au moins tu t’interroge. Et ça c’est déjà à mettre au crédit de l’artiste.
      Maintenant que ceux qui ne comprennent pas essayent d’empecher les autres de voir, cela n’est pas admissible.

  12. 24
    aux faux religieus

    Je suis tunisien et musulman et j’aime l’art et je ne veux personne parler en mon nom et je défend moi mm mes intérêts et je n’ai pas besoin d’un sale type pour me défendre .En ce qui concerne Allah est intouchable et n’a pas besoin de qq’un pour le défendre , c’est un pire mensonge .En ce qui concerne le prophète , il est mort depuis 14 siècles et lui aussi n’a pas besoin de qq’un pour le défendre , car on ne défend pas les morts.Arrêtez vos conneries sal-afistes , rakoum nfakhtounne krarezna bel bhema .Allez travaillez bande de vauriens .Un mécréant qui travaille vaux 1000 sal-afistes qui ne travaillent pas

  13. 25
    taieb

    Pour voir derrière une image ou lire entre les lignes il faut avoir l esprit ouvert a partir du moment ou l on ne discute pas ou ne commente pas le corant …..

    • 26
      mouhttem

      artistiquement, ces travaux sont d’un niveau très médiocre, d’ailleurs il doit remercier les salafistes pour ce coup de comm d’une exposition qui c’est voulu BUZZ, et un autre merci à eux de vous avoir donner de quoi solidifier votre dossier pour un visas en Europe avec un statut de ” refugié politique” . merci qui ? merci salafistes .

  14. 28
    ahmed

    Les salafs sont des cons, ils font de la pub à des merdes qui se prennent pour des artistes, ils le seraient cela se saurait, et puis ils donnent l’occasion à des pseudos et autres RCDISTE qu’ils dans leur camp ou sur la toile comme ce débile de VERITAS de débiter des anneries, fascho de KHADRAOUI enléve ta barbe et vas gagner honnétement tes deniers de JUDAS.

  15. 29
    Issam Ksouri

    “Les salafistes détruisent des œuvres artistiques au Palais Abdellia” merci les salafistes; je ne vous aime mais je vous respecte, vous défendez l’art avec votre geste ! Vous appelez ses connerie des œuvres d’art :) quelle blague ! des boites de celtia, des insultes et des attaques gratuites contre tout ce qui est islamique dans ce pays ! merci les salafistes.

  16. 30
    mouhttem

    Dans le monde de la création artistique il y as deux principes de base, qui sont : la “Frustration” et la “Provocation” ( sentier qui semble battu pour l’innovation ).
    pour la “frustration” : c’est un sentiment qui lorsqu’il atteint le créateur ( le cas de le dire :) ) sous n’importe qu’elle forme de dictature, que se soit politique ou sociale , pousse l’artiste à chercher au profond de lui même de quoi combler un manque affectif et existentiel, sans oublier le dicton qui chapeaute ce sentiment qui est : ” la frustration est la Mère de l’invention ” .
    la provocation : qui peux s’expliquer aussi par innovation, est un rôle qui est “exiger” ou auto-exiger par l’artiste pour infuser le rêve chez l’humain . ce qu’il faut savoir , c’est que ces provocations( innovations) sont l’équivalent des traitements thérapeutique qu’on administre à un (corps) malade, et si cette comparaison est avérée , un échelonnement posologique doit être de vigueur, et, une période de convalescence est indispensable , et comme chaque fin d’ordonnance on trouve la remarque suivante ” SAUF COMPLICATIONS”, la logique nous laisse penser que, comme on as limité l’art à son minime rôle de moyen d’expression, le déchiré et le lacéré on est une autre . il est hypocrite et malhonnête d’un artiste qui véhicule le principe de liberté d’expression ( et rien que liberté d’expression : je le jure ) de crier Scandale et trahison quand on donne à ses oeuvres une deuxième chance d’être l’outil d’expression, c’est ce qu’on appel ” d’une pierre deux coup” ou plus léger : ” deux en un ” . encore une fois, si la comparaison de ” corps malade ” est avérée, une deuxième ordonnance est nécessaire et un autre traitement est obligatoire, cette fois ci, mais, on prenant acte des faits secondaires du “corps malade” . l’art est un tout dans une société, l’acheté, n’est pas l’unique réaction que peux avoir un spectateur, demandez aux artistes et vous allez savoir que, des fois un regard méprisant d’un spectateur est plus humiliant et destructif qu’une lacération .

  17. 31
    chokri

    Faute de ne pas pouvoir changer la réalité les spéculateurs de la religion sont en train de susciter les morts et faire croire aux autres qu’ils sont en train de mener la guerre sainte contre le diable Laïque. Pour créer cette illusion,ils s’attaquent à tout ce qui représente et symbolise le mouvement de la pensée. Les tunisiens finirons par dévoiler l’essence réactionnaire de ce courant qui n’apporte rien en termes d’emploi-dignité-liberté.Bien au contraire, ce courant est en train de cultiver l’ignorance, l’anarchie et le chaos!

  18. 33
    rad

    oeil pour oeil dent pour dent. insulter,provoquer et humilier des millions sous la couverture des libertés c’est comme violer des enfant par ce que leurs parents ne les éduques pas à la sexualité. De ce point de vue c’est comme dire que les martyrs de l’Algérie sont des hors la loi et des fallagas

  19. 34
    rad

    oeil pour oeil dent pour dent.
    insulter,provoquer et humilier des millions sous la couverture des libertés c’est comme violer des enfant par ce que leurs parents ne les éduques pas à la sexualité.
    De ce point de vue c’est comme dire que les martyrs de l’Algérie sont des hors la loi et des fellagas

  20. 35
    bods

    Est-ce que quelqu’un peut redonner la définition du mot “dictature” aux nombreux fascistes à la sauce iranienne qui traine sur ce forum?

  21. 36
    Veritas

    @ Ahmed
    Petit philosophe a la con tu est un khwanji pure sucre pas la peine de nous donner les différentes variantes des khwanjias tous pareil les fous de dieu les barbus les ennemis de l’humanité je dirai même,va dormir dans ton étable grand âne .

  22. 37
    Béatrice

    Un salut fraternel aux tunisiens sonnés par l’obscurantisme qui s’abat sur leur pays. Nous avons connu bien pire en Europe, l’Inquisition, les guerres interreligieuses,les tortures au nom de Dieu, la haine des femmes, l’obsession du sexe… Et des amis iraniens me disent que la dictature des mollahs a fait de l’Iran la plus grande machine à fabriquer des athées. Le soleil réapparaît toujours, toujours!

  23. 38
    Starfhollogue

    Starfallah en lisant cet article, les salafistes flippe grave, et de quel droit ils jugent les bons des mauvais, en gros c’est comme les catholiques y a 600 ans. Vous inquiétez pas ça passera. Ils se feront bien ballayer par le temps

  24. 39
    27 artistes tunisiens ont reçu des menaces de mort

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  25. 40
    Van de Vorst

    Si un imam c’est excusé pour la destruction du bouddha de Bâmiyân, c’est qu’il avait compris, senti finalement qu’il devait le faire.
    Mais ne vous tracassez pas amis artistes Tunisiens, ce qui a été détruit peut être refait. On m’a aussi détruit une oeuvre ici en occident dans un grand centre artistique d’une capitale européenne. On n’aime pas spécialement tout les artistes, ici non plus. On ne peut pas trop déranger le pouvoir des intellectuels en place.

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