حوار حصري مع الباجي قايد السبسي

استقبلنا صباح اليوم السبت 24 مارس 2011 الوزير الاول السابق السيد الباجي قايد السبسي و كان لنا معه حوار حصري تناول مختلف المواضيع و النقاط سواء فيما يتعلق بحكومته السابقة و بالحكومة الحالية وتلك المتعلقة بالاوضاع الراهنة بالبلاد الى جانب استفسارات حول تظاهرة “نداء الوطن” التي نظمتها الجمعية التونسية للفكر البورقيبي في القاعة المغطاة بالمنستير مساء نفس اليوم. اللقاء كان في مدينة سوسة في النزل الذي اقام فيه الباجي قايد السبسي قبل تحوله الى المنستير.

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  1. 1
    mandhouj

    Le 2 mars 1934, un tremblement de terre politique en Tunisie,
    – il est le jour de la fin de hizb edestour, avec toutes ses tendances patriotiques et militantes. Ce coup d’état politique que Habib Bourguiba a opéré avec un grand succès à mis fin au possible pluralisme dans la société politique tunisienne.
    – Il est le jour de la naissance de la culture politique d’ezzaama elkobra, el moujahid elakbar, de celui qui réfléchit pour les autres et le bien des autres.
    – Ce le début de la mort de la famille yousfiste, nationaliste et patriote.
    – Il est le début de l’exécution de Farhat Hachad et de la famille ouvrière politiquement parlant. Le bourguibisme n’admet pas la concurrence et surtout la pensée politique en matière de lutte de classe, et pourtant c’est à travers l’histoire de la lutte ouvrière et syndicaliste que les acquis sociaux ont vu le jour, juste à se rappeler 1936 et le front populaire en France. La pensée marxiste de la lutte de classe, malgré tout, c’est une pensée politique avancée et qui à mis les prémisses de la lutte politique ouvrière dans notre histoire moderne.
    – Le parti de Bourguiba a colonisé la conscience politique tunisienne, l’avenir politique de la Tunisie. Il est vrai que l’état de l’indépendance a à son actif de nombreuse réalisation sans lesquelles elle n’existera pas (école, santé, liberté de la femme…), mais en aucun cas cet état de l’indépendance sous la gouvernance du parti edestour elhor, le parti elichtiraki edoustourie, le RCD , n’a permis l’émancipation de l’individu, de la personne humaine, homme ou femme, on ne pouvait exister que sous la tutelle de ezzaama elkobra. Elève, étudiant, ouvrier, intellectuel, homme d’affaire, nous devront faire allégeance au père des tunisiens et plus tard, depuis le 7 novembre 1987, à l’homme du renouveau.
    Le 17 décembre a brulé et à jamais la notion et le corps de la tutelle sur le peuple, le 14 janvier 2011, c’est le début de l’ère du pluralisme et de l’émancipation et de la créativité.

    Il est vrai, qu’en Tunisie aujourd’hui la démocratie permet à toutes et à tous de s’exprimer y compris aux anciens de l’époque de la tutelle et de la mafia, et ce grasse à Elbouazizi et ses frères et sœurs martyrs et révolutionnaires.
    Les tunisiennes et les tunisiens peuvent toujours lutter politiquement et démocratiquement pour le type de régime politique qu’ils souhaitent , pour faire avancer les acquis des unes , des uns et des autres, pour gagner en existence meilleure et collective, mais jamais nous les révolutionnaires nous trahirons notre révolution et ses objectifs, dignité, travail, pluralisme, démocratie, émancipation. Le retour des anciens régimes ne sera jamais pour un jour, wa fi dhalika fel yatanafess el moutanafisounes. Nous resterons toutes et tous unis contre rcd et compagnie.
    Les gens du RCD et soit disant la famille destourienne, n’ont cas faire une auto critique, s’ils possèdent une idiologie politique bien sur, et revenir à la seine politique par la porte de la démocratie, mais pas par la porte de faire peur, ou de la légitimité historique, Mohamed Elbouazizi a brulé toutes les légitimités, sauf celle du peuple. La gauche qui roule pour le pouvoir, n’a pas à suivre les anciens du régime comme Essibssi et Compagnie, c’est un clientélisme perdant, elle doit politiser son combat autour de son idiologie politique et non pas autour des tentations comme si comme ça, le peuple tunisien, croyants et athées dans leur ensemble sont d’accord que l’ennemi numéro un et la tutelle de ces gens d’ezzama elkobra.
    Le pluralisme en Tunisie est un acquis sans retour et la tutelle et morte le 17 décembre 2010.
    Notre ourouba, notre islam, notre alam, tous nos symboliques ne serviront jamais la dictature. Vive la Tunisie, vive son peuple et vive sa révolution.

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