Suite à la présentation alternative de la dette extérieure, ce nouvel article propose de la mettre en perspective avec l’évolution de l’inflation et du salaire minimum en Tunisie. Il faut toutefois se remettre en mémoire que la dette extérieure a été gaspillée dans la torture, la répression du peuple Tunisien, le financement de l’administration du régime dictatorial de Ben Ali, l’enrichissement de cet individu et le culte de sa personnalité, l’obscurantisme, la propagande et la désinformation de masse. La dette extérieure de la Tunisie est odieuse et illégitimes car elle est une dette de régime qui a été utilisée comme un outil politico-financier d’appauvrissement et d’asservissement du peuple tunisien par une dictature. Il existe un fondement législatif dans le droit international permettant d’annuler les dettes de régime des dictateurs. Les politiques ultralibérales et d’ajustements structurels imposés avec la dette extérieure et promues notamment par les créanciers, la banque mondiale et le FMI, ont conduit à la destruction du tissu microéconomique du pays et l’instauration durable de la corruption. En plus de la monopolisation de l’économie par le rapt et le délit d’initié exécutés par le clan du pouvoir, s’ajoutent les politiques de privatisations, la dérèglementation de la législation fiscale et douanière devenues inéquitables et injustes et enfin la marginalisation de la dette intérieure dans le financement local.
A – Indicateur de l’économie tunisienne et de la dette extérieure
Analyser la dette extérieure en rapport avec des indicateurs économiques telles que l’inflation, l’évolution des salaires ou de la valeur de la monnaie TND, permet d’évaluer l’impact de l’endettement extérieure au détriment du peuple tunisien, de son niveau de vie et de son pouvoir d’achat. Sur la figure 1, sont respectivement représentés en rouge et vert l’évolution du stock de la dette d’une part et du service de la dette d’autre part. Sur la décennie 2000-2009, l’endettement extérieur s’est accéléré, n’en déplaise à ceux qui souhaitent uniquement l’évaluer en % du PIB. Son accélération a été plus forte que celle observée par les indicateurs de l’inflation évaluée par la voie du « Consumer Price Index » et du « GDP deflator » (courbes bleu clair et marron). Sur le graphique 1, figure en violet la courbe indiquant la croissance des salaires minimum non agricole en Tunisie obtenu de l’institut national de statistique. Il apparait que l’inflation a augmenté de 30% en dix ans alors que les salaires n’ont augmenté que de 10%.
L’aggravation de l’inflation a été plus rapide que l’amélioration des salaires, avec un écart croissant et qui indique que la tendance s’accélère. Autrement dit, de 2001 à 2009, l’inflation a augmenté trois fois plus vite que les salaires et le phénomène s’accélère. Cet aspect démontre que le niveau de vie des Tunisiens a chuté. A côté de cela, la dette extérieure a augmentée cinq fois plus vite que les salaires et le phénomène s’accélère également. De la même manière, le dinar tunisien poursuit sa dévaluation progressive entamée depuis les années 1970. La dette extérieure n’a pas été investi directement dans des financements ayant profité à la population mais elle a été gaspillée dans le financement de l’administration de la dictature, ce qui caractérise une dette de régime et permet de la qualifier de dette odieuse et illégitime. La dette a profité au dictateur notamment par l’évasion de devises et le financement strictement réservé au cercle du pouvoir avec l’objectif de s’approprier et monopoliser l’économie du pays. Elle a été investi nous dit-on dans la STEG ou l’aéroport Ennfidha ou l’éducation. Pourtant ces projets ne nécessitent pas de financement extérieur. Par contre l’emprunt intérieur et le pouvoir de la BCT d’émettre et injecter de la monnaie dans l’économie locale pour réaliser ce type d’investissement sont suffisants. De plus la BCT détient également le pouvoir d’émettre des bons du trésor sur le marché local pour permettre le financement de l’état. Favoriser l’épargne et établir une politique fiscale juste et équitable qui met à contribution les revenus les plus riches sont également un moyen de générer des revenus à l’état. Recourir à l’emprunt extérieur pour payer les salaires des fonctionnaires, financer l’administration ou bien réaliser des investissements qui ne génèrent pas d’exportations est un suicide économique dont le résultat est un déficit budgétaire irréversible.
B – La méthode classique d’analyse de l’inflation pour la Tunisie
Voici avec un peu plus de détails les indicateurs d’inflation obtenue de la base de données de la banque mondiale. Le graphique 2 est la représentation classique de l’a variation de l’inflation exprimée en pourcentage annuel de l’indice des prix à la consommation (en bleu depuis 1982) et L’inflation exprimée par le déflateur du PIB (en rouge depuis 1962). L’intérêt d’exprimer l’inflation par le GDP déflateur ou Déflateur du PIB réside dans le fait que celui-ci permet un regard historique et plus précis que le récent ICP, l’indice des prix à la consommation. On peut constater que la courbe s’infléchit, ce qui peut donner l’illusion que l’inflation a été maitrisée.
Dire de l’inflation qu’elle a baissé à partir d’un tel graphique, c’est induire les Tunisiens en erreur. Au contraire, tant que l’indicateur est situé au-dessus de 0%, l’inflation ne fait qu’augmenter. Ainsi, de 1962 à 2009, l’aggravation de l’inflation en Tunisie n’a jamais été maitrisée. Il est essentielle de noter que le GDP déflateur ou l’IPC sont des indicateurs qui minimise l’accroissement des prix réelle à la consommation. L’augmentation de ces prix se situe à des niveaux beaucoup plus élevé et il n’existe pas à l’heure actuelle d’indicateur précis permettant de refléter l’envolée globale des prix subits par les consommateurs.
C – La méthode alternative d’analyse de l’inflation pour la Tunisie
A partir de la base de données de la banque mondiale, il est possible d’extraire le graphique 3, qui fait la synthèse de l’évolution de l’inflation depuis l’origine des indicateurs exprimés en pourcentage cumulée de leur variation annuelle. Cette représentation alternative permet un regard sans biais de l’inflation. Sur la période 1960-2009, L’inflation à augmenter de près de 275%. C’est-à-dire que la vie est devenue au minimum 3,75 fois plus cher sur les 50 dernières années. Sur le graphique 3, figure en vert l’évolution de l’indice des prix à la consommation avec une méthode de calcul contemporaine qui tient compte d’une année de référence pour laquelle l’inflation aurait atteint la valeur100%, le double de sa valeur. L’intérêt de cet indice est donc d’estimer la période de temps nécessaire au doublement de l’inflation. On peut alors déterminer, par rapport à 2005 comme repère chronologique, que l’inflation a doublée en 30 ans.
Ainsi, l’inflation n’a historiquement jamais était endiguée et ce quel que soit la politique de surendettement décidée par la dictature de Ben Ali. La stagnation encore moins la déflation de l’indice des prix à la consommation n’a jamais étaient observées et ne peut en aucun cas être constatée. Or, la dette extérieure, lorsqu’elle est mal employée, appauvrit le pays. En effet, pour rembourser ses intérêts, le pays est contraint de brader ses propres ressources naturelles, de privatiser ses entreprises les plus rentables, de libéraliser le compte de capital principalement en faveur des investissements directes étrangers (IDEs), ce qui invariablement réduit les ressources financière, réduit la croissance et affaiblit le pays. L’indice des prix à la consommation n’a historiquement jamais était aussi élevé. Ce phénomène démontre que le modèle économique néo-libérale est un échec et au final les consommateurs payent toujours plus cher ce qu’on lui donne à consommer, malgré tous les progrès revendiqués. Il est donc impossible dans ces conditions de mettre en évidence une quelconque amélioration durable du pouvoir d’achat des tunisiens par un recourt à l’endettement tel qu’il a été exécuté pendant les 23 ans de dictature de Ben Ali et encore aujourd’hui par le gouvernement de transition et son plan assassin. Non la dette extérieure de la Tunisie n’a pas et ne bénéficie toujours pas au peuple Tunisien !
D – la dette Yankee (MFI) une dette d’usure :
En 1997, la dictature de Ben Ali a souscrit auprès des états unis, sur les marchés financiers internationaux, une dette sur les marchés financiers internationaux de 150 millions de dollars US avec un taux d’intérêt de 8.25% sur une durée de trente ans. Le règlement de cette dette devra donc se poursuivre jusqu’en 2027. Sur le tableau 1, figure le détail du calcul des échéances. Les échéances sont annuelles et sont appelées des annuités. Il y a donc 30 échéances entre 1997 et 2027. Le taux d’intérêt de 8,25% n’est pas appliqué sur la totalité du montant du principal, mais il est appliqué à chaque échéance sur le montant de la dette restant à payer. Autrement dit, chaque année, le taux est appliqué sur le reliquat de la dette. Ce calcul met en évidence que le taux réel appliqué sur le principal de la dette Yankee contractée est de 127,88% et correspond à un montant de 191,81 MUSD (tableau2). C’est-à-dire que pour les 150 MUSD qu’y ont été prêté à la Tunisie, le pays doit rembourser au total 341,81 MUSD qui correspondent à la somme du principal et des intérêts appliqués à chaque échéance (150 + 191,81 = 341,81). Dire que la dette yankee a un intérêt de 8,25% est un mensonge qui permet de dissimuler l’usure véritable dont le taux est de 127,88%.
En 2007 la totalité des 150 MUSD du principal de la dette yankee a été remboursée. Il reste donc 20 ans de règlements qui correspondent uniquement au paiement des intérêts de cette dette. En 2011, 55,71 MUSD (soit 37,14% du montant du principale) ont déjà été remboursé uniquement pour payer ses intérêts. Il reste donc pour la période 2011-2027, un montant de 136,1 MUSD a payé pour l’usure de la dette yankee. Doit-on les payer ? Incontestablement non ! Car comme nous l’avons vu précédemment, 55,71 MUSD ont déjà été payé pour les intérêts sachant que le principal a déjà été remboursé. Ces intérêts correspondent à un taux d’intérêt de 37,14% ce qui est déjà trop pour rémunérer une dette qui est présenté au peuple tunisien comme un aide financière.
E – Perspectives d’avenir.
La Tunisie doit se préparer à sortir de la spirale infernale de l’hémorragie de ses richesses qui viennent garnir des pays étrangers en mal de financement. Le rôle de la dette intérieure et de la BCT doivent être rétabli dans l’intérêt national pour permettre les investissements nécessaires à l’intérieure du pays. S’il est communément admis que la monétisation est une source d’inflation, il est également incontestable que cette inflation peut être compensée par une réévaluation des salaires et le relèvement des aides et des minima sociaux, ce que ne permet pas de faire la dette extérieure du fait des taux d’intérêts.
Le débat et la campagne internationale pour l’annulation de la dette extérieure de la Tunisie est véritablement lancé grâce au travail continu de monsieur Fathi Chamkhi président du Raid-Attac-CADTM-Tunisie. Les premiers fruits de cette campagne ont abouti à mobiliser le peuple Tunisien, les partis politiques engagés dans les élections du 23 octobre 2011 pour l’assemblée constituante et compte les soutiens suivants :
- 100 parlementaires européens demandent la suspension immédiate de tout remboursement en attendant les résultats d’un audit
- Le sénat Belge fait adopte la « Proposition de résolution relative à l’annulation de la dette odieuse de la Tunisie »
- L’assemblée parlementaire paritaire ACP-UE soutient la Révolution Tunisienne et demande à l’Union européenne de considérer une suspension temporaire du remboursement de la dette des pays concernés ; souligne la nécessité de procéder à l’audit de ces dettes ; demande que les avoirs des dirigeants corrompus soient gelés et restitués aux trésors des pays concernés [par les révolution arabes et du moyenne orient, dont la Tunisie].
A titre personnel, je suis soutient l’initiative de la suspension immédiate du paiement de la dette extérieure, de l’audit citoyen et rigoureux des créances et des finances de l’état Tunisien, l’annulation de la part odieuse et la réduction progressive des nouveaux emprunts qui doivent être associés à un programme économique sérieux et durable. Ceux sont des revendications légitimes de LA Révolution Tunisienne. Je suis partisan du financement des projets de la nouvelle Tunisie par de la dette intérieure grâce à des prêts à taux nul de la BCT, à la monétisation contrôlée par la BCT, l’émission de bons de trésor sur le marché local, la mise en contribution des revenus les plus riches par un politique fiscal équitable et favoriser l’épargne. Il est également primordiale pour le pays de développer l’épargne national ce qui, à ce jour, n’est toujours pas fait.
Le service de la dette pour l’année 2011 s’élève à 2 257 millions de dinars selon la loi de finance. En ce mois de septembre, la BCT et le gouvernement provisoire ont courbé l’échine devant les usuriers ; ils ont payé la deuxième tranche du règlement de la dette extérieure, sans véritable légitimité ni transparence. Ils ont présenté le plan « jasmin » devant le G8 avant même de la présenter au peuple Tunisien et sans même ouvrir un débat national sur la question. Ils ont prétendus avoir consulté les partis politiques mais ces allégations s’avèrent mensongères au fil des investigations. Ce plan prévoit un surendettement de 25 milliards de dollars avec des objectifs contestable et sans garantie d’y parvenir. Une analyse et des alternatives de financement sont présentées d’un travail élémentaire d’appréciation constructive du PLAN JASMIN et intitulé « plan jasmin du 08 octobre 2011 ». La dette du régime de Ben Ali n’a pas servi le peuple tunisien, Les dettes du gouvernement de transition n’ont pas servi les objectifs de la révolution. La suspension des paiements jusqu’à la réalisation d’un audit rigoureux et souverain doivent permettre l’annulation de la part odieuse, illégitime et très probablement illégale. Il est urgent de se mobiliser, d’informer et de diffuser ces informations essentielles à la souveraineté et l’autodétermination de la Tunisie, son avenir et celles des générations futurs.
Si je rejoins le raisonnement de l’auteur sur la quasi majorité de l’article, je déplore son analyse symplite et populiste qui l’a ramené au taux usurier de l’emprunt YANKEE2
En effet ledit emprunt est souscrit à 8.25% l’an et non à 8.25% comme il l’énonce
Il en est de même pour son emprunt immobilier contraint sur 15, 20 ou 25 ans ou in fine il aurait remboursé 2 fois le montant emprunté.
Je ne pense point que l’auteur ignore ce point technique de détail, loin s’en faut c’est pour celà que je traite son analyse de populiste
trop technique simplifiez pour le commun des mortels ,c est pas un cours
@ Lyes Zahaf,
j’aurais souhaité me trompé, j’aurais souhaité que l’usure n’existe pas et j’aurais souhaité que l’on aide la Tunisie autrement que par des dettes, mais la réalité est bien là! il s’agit bien d’un taux de 8,25% appliqué tous les ans, par annuité et qui conduit inexorablement à un taux d’usure final de 127,88% en 2027 au terme des trente ans.
Aujourd’hui, concernant cette dette Yankee, nous ne payons que des intérêts et ce depuis 2007. En 2011 après avoir payé pour 37,14% d’intérêt, il reste encore à payer 136,1 MUSD (quasiment l’équivalent du prêt). Il est temps d’annuler cette dette d’usure.
Il faut également savoir qu’en moyenne, toute dette confondue, la Tunisie paye 60% de taux d’intérêt sur un seul et unique emprunt. tu en as la démonstration sur le graphique intitulé “évolution du pourcentage d’intérêt par rapport au capital de la dette exterieure” http://nawaat.org/portail/2011/04/07/la-dette-exterieure-un-frein-au-developpement-de-la-tunisie/ les dettes en EURO ont ce taux d’intérêt de 60%. Les dettes samouraï par contre avoisine les 20% et sont les plus “clémentes”.
Dans un prochain article, je te démontrerai qu’il est possible de payer non pas 2 fois les montants empruntés mais bien, dans le cas de la Tunisie, jusqu’à 6 fois les sommes empruntées car les créanciers font appel à d’autres mécanismes, notamment celle du recyclage du principal (ils recyclent leurs “investissements” et cumulent les intérêts). Pour certains pays d’Afrique, ceux-ci remboursent jusqu’à 40 fois les sommes réellement empruntées et on appelle ça l’aide au développement.
cordialement
mehdi
@ Mahdi Khdjet
Bravo bon article bonne idees.
il faut changer le sys-monitaire en Tunisie et changer le DNT par autre moy- de change parceque il ya des nouveaux Millionnaires illigals apres le 14 JAN.
و اخيرا اجد احدا في تونس يتطرق لهذا الموضوع , انه من اشد المشاكل التي تعانيها تونس الآن و ترفض الحكومة حله (الله اعلم لماذا) و الامر انهم يفاقمون الامر بمخطط الياسمين ( منين جا الياسمين ) ربي يستر .
الديون هي الديكتاتورية الحقيقية التي نعاني منها و ما الحكام الا وجه لها.
la dette a ete et restera un rardeau sur les epaules de notre peuple !! chaque citoyen doit au minimum plus de 3000$ (si mes comptes sont bon si ce n est pas un peu plus!!) cette dette aussi “illegitime” soit elle va continuer a nous etrangler et le plus “difficle” reste a venir!!Comment? le capital ou la finance internationale a toujours su s’adapter aux nouvelles situations: “mettre sous tutelle l’ economie du tel ou tel pays” , l ancienne gouvernence ne correspond plus aux exigences de la “puissance financiere internationale”!! L argent roi a toujours su s adapter!! la dictature a fait son temps en tant que relais : vive la revolution!!! et nos chers banquiers sont plus revolutinnaires et comment !! (fmi banque mondiale etc…..!! ) La democratie !!!et voila le mot magique ; on va aider le “printemps arabe!!!!!et le cadeau est bien emballé! de L AIDE!! sauf que la forme est plus “frequentable” et “recommandable” !!! La finance islamique !! c est super un produit vendable sans aucune publicité : pas besoin!!!….Nous allons VOTER , la dette n a jamais eté une pre occupation de nos ” elites” Normal: les dirigeants futurs ont eté “parachutés” au pays pour l accomplissement de l’instauration de la democratie!! qui sont ils?? les nahdaoui?? oui avec la benediction de les “FRMI’ (frero finances islamiques!!($ ou petro $ oblige!!) le rcd ou drc ou cdr (nouvelle version 2011) et quelques” gaucho europo exilés” retournés au pays apres 30 ans d absence!! QU’ont ils comme politique economique?? rien de differnd: la meme recette,la meme doctrine economique , la meme gestion finaciere: plus de dette , courir derriere une reprise economique, rechercher une croissance se battre contre l inflation, privatiser tout, gerer le chomage…….. L ECHEC!!!! on s est revolté contre le SYSTEME mais avec le MEME SYSTEME on veut batir la tunisie de demain!!!! c’ est a deseperer! mettons sur la seine publique nos choix , la verité sur notre dette , eloigner les “emissaires” de la banque mondiale qui nous gouvernent!! une autre POLITIQUE ECONOMIQUE est possible : nous devons commencer par refuser de payer la dette c est un DROIT, batir une politique economique qui mettera en premier lieu notre interet c est POSSIBLE!!!!
oui car la crise est en route (crise eco crise financiere crise politique aussi!!) vouloir relancer l’economie par la consmmation est une methode qui a montré ses limites (les usa avec des billions d $ et rien a faire) le capital a essayé la guerre comme a son habitude et toujours rien a faire!! C est le systeme qui est en panne !! la tunisie a montré la possibilité “politique” d’un changement d’une facon differente ! (notre DEGAGE “civilisé” dans l air du temps a ouvert la route) Nous devons repenser l’economie autrement : c’est possible!! ….des jours difficiles a venir la crise va ebranler le NORD c est le sud qui doit donner la reponse ON EST EN premiere loge!! AGISSONS et OSONS
on a toujours acheté ce que ils nous ont toujours vendu et nous avons toujours vendu ce que ils ont toujours voulu que nous produisons!!! Impasse : faisons de la formation faisons de la recherche produisons ce que se vend ! (bien et qui a une valeur ajouté!!)….. tenez notre facture energetique!!!! on est “la poubelle” de l europe: notre parc automobile nous coutent tres cher en $ et en vie humaine: que Faire??? repenser le deplacement (pas un tgv merci) UN TRANSPORT EN COMMUN nouvelle generation: une idee vers l avenir ; rendre nos deplacements plus facile plus rapide ….. c est possible ; c est un “outil” createur d emploi mais aussi tres economique et notre facture sera allegée!! et le deplacement en voiture devient l exception !! osons c est une idee parmis d autres!!
@L’auteur
Peut on savoir quelles sont les obstacles, qui sont ceux qui s’opposent au principe d’audit de la dette odieuse et quelles sont leur arguments ?
merci pour ce complement d info tres instructif
@mehdikhodje
@ fehmi thkil
En théorie il n’y a aucun obstacle à réaliser l’audit de la dette et des finances.
En pratique l’unique obstacle réside dans la volonté politique inexistante du GT de BCE, de Jaloul Ayed et en particulier de Kamel Nabli pour que de tels audits soient conduis en Tunisie.
En effet, ils n’ont aucun arguments recevable. En plus de préconiser un sur-endettement de la Tunisie, ces trois personnages ont délibérément refusé toute initiative pouvant conduire à révéler au peuple Tunisien les escroqueries de Ben Ali en particulier le pillage du pays par les détournements de fonds et d’argent publique en masse, la dette exterieure, les IDEs (investissement direct étrangers) et les contrats concéder à des entreprises anglo-saxonne et française dans l’exploitation des ressources naturelles et leur implantation en Tunisie totalement exonéré d’impôts ou de taxes.
BCE est en total continuité avec l’ancien régime et le plan assassin présenté au G8 avant les Tunisiens est une réédition de la politique de la dictature
http://www.tunisie.attac.org/dette/index.php?option=com_content&view=article&id=74&Itemid=72&lang=ar
http://www.facebook.com/photo.php?v=177761608965748
http://directinfo.webmanagercenter.com/2011/10/10/23-mille-md-de-fonds-spolies-et-places-a-letranger-dapres-sami-rmadi/
http://www.facebook.com/notes/association-tunisienne-pour-la-transparence-financi%C3%A8re/liste-des-personnes-dont-les-avoirs-ont-%C3%A9t%C3%A9-gel%C3%A9s-le-19-janvier-2011-les-personn/293366017356419
http://www.facebook.com/notes/association-tunisienne-pour-la-transparence-financi%C3%A8re/noms-des-19-personnes-biff%C3%A9es-de-la-liste-de-gel-par-le-gouvernement-tunisien/293366837356337
http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=11666
http://www.leaders.com.tn/article/contribution-a-l-analyse-critique-du-plan-jasmin?id=6594
De la Tunisie à « Occupons Wall Street » : Qui est Stuart Appelbaum de l’AFL-CIO?
par David Walsh
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=27035
Leçon de Corée:
la Corée colonisée par le Japon.
les coréens détestent la langue japonaise, la télé japonaise, le Japon et les japonais. ils utilisent leur langue maternelle, le coréen, dans l’enseignement.
ils ne font pas des kilomètres de file d’attent devant le consulat japonais pour un visa.
ils ont bati une industrie puissante ( Daewoo, Samsung, LG, Ssangyong … ) capable de battre les japonais.
La Tunise colonisée par la France. Les tunisiens adorent la France et sa langue. Il n’utilisent pas leur langue maternelle, etc, etc …
Ils sont au bas de l’échelle.
Compris ???
l assemblée constituante arrive ! notre nouvelle constitution aussi va t on se battre sur l article N°1 ou allons nous penser a interdire ou “legifirer” sur notre dette(le montant le % par rapport a notre pib et le taux d endettement!! à voir ces nouveaux arrivants (sur les chars pour l irak par les airs en libye) par une media (eteignez votre poste sortez un vieux disque de sidi ali….)et des petro$ : je ne le crois pas!!! Mais la tunisie doit resoudre ce probleme d une maniere ou d une autre: SINON bonjour le chomage en plus l austerité la privatisation a tout va la regression du pouvoir d achat la devaluation du dinar: LA CRISE quoi!!!
Fier des tunisiennes et des tunisiens qui ont démontré aujourd’hui leur volonté de rester maître de leur destin et de participer massivement aux élections de la constituante, pour leur souveraineté et leur autodétermination. Fier autant que je l’ai été le 14 janvier sinon plus.
Doustourna a travaillé et travaille à la réalisation d’une constitution qui porte de nombreux points concernant la dette et des dispositifs de contrôle et de surveillance des institutions et de l’état. Ce travail est précieux et doit être mis en avant lors des débats de l’ANC, je le souhaite et je l’espère de tout cœur!
Peuple Tunisien, je t’aime
La révolution continue
Mehdi khodjet el khil
j aimerais bien te croire mais ennahda comme l ensemble de la confrerie musulmane (nouveaux maitre de notre monde arabe)est la pour une politique economique qui doit en premier lieu donner et appliquer une politique economique qui repondra aux exigences de la finance internationale (la “mascarade” finance islamique)!! des profits sur le dos des peuples et la dette (ils appellent ça de l aide) est constante dans leurs pratiques economiques!!!!…….
Votre analyse du taux d’intérêt usurier est trop simpliste Monsieur, et vue vos connaissances, je crois que votre exposé est volontairement populiste !
En effet, vous savez très bien que le taux d’intérêt composé tient compte de l’actualisation des flux monétaires et que il ne suffit pas faire la somme des intérêts payés et de les diviser par le principale pour avoir le taux réel ! Il faut expliquer que le taux d’intérêt est le loyer de l’argent et que l’argent est une valeur temporelle et que par conséquence pour suivre cette valeur sur un échelle temps il faut actualiser cette valeur dans une date futur t !
Sans rentrer dans un cours de math fin, je peux vous dire que vous ne servez pas votre cause en trompant vos concitoyen par une analyse populiste mais au contraire il faut leur expliquer et les aider à assimiler pour prendre les bonnes décisions !
Cordialement
@ jasser,
épargnez moi vos mathématiques fines parce que les confusions de votre commentaire se mesure à votre incompréhension du problème qui vous est présenté. Vous jouer les trolls avec des arguments ad hominem et vaseux tel que l’actualisation du flux monétaire (lol) ou du loyer de l’argent.
Si vous aviez un minimum de connaissance de l’économie Tunisienne, contrairement à vos prétentions, vous sauriez que la dévaluation progressive du dinar mise en œuvre depuis les année 70-80 ne peut pas influer sur des résultats à prix constant car indépendant. De plus les prix constant minimise l’impact du remboursement de la dette exterieure lorsque l’on considère la sur-inflation de la figure3.
La prochaine fois que vous voulez donner des leçons de math fine, je vous en prie, prenez votre plume et écrivez un article!
Ola monsieur! Vous êtes de plus arrogant!! Parfait! Mais votre réponse est épique! Vous evouquez coup sur coup …D’évaluations du dinars… Année 70-80… Dette en dollars contractés … en 1997!
Prendre sa plume et écrire un article … Ne vous donne pas le droit de sortir un tas de ragoûts de cafés! Et essayez de vous documenter … J insiste sur le fait que Facebook n est pas une source académique: vous devriez le savoir MONSIEUR L EXPERT.
@jasser
ai le courage de faire une démonstration de tes mathématiques “fines” pour que l’on puisse les commenter.
A la différence de toi, je n’ai aucune prétention d’être expert pourtant tes éructations n’apportent rien et n’éclairent rien du débat.
Si tu étais un homme de valeur, tu ne te cacherais pas non plus derrière un pseudo anonyme. Prends ta plume et signe de ton nom où DÉGAGE
La révolution continue
Mehdi khodjet el khil