Les articles publiés dans cette rubrique ne reflètent pas nécessairement les opinions de Nawaat.

A tous ceux qui diront que le bût de cet article est de diviser, ou de semer la discorde, la réponse est que c’est faux,que le seul bût est de contrer toutes ces fausses interprétations fanatiques qui sont en train d’ envahir notre société et de déformer l’islam ; car Dieu a communiqué son message à travers des symboles et des paraboles qui n’ont pas toujours été décodés.A titre d’exemple,comparé aux autres croyances, l’islam se distingue essentiellement par deux aspects différents: l’importance du jihad sacré et la polygamie,qui sont deux paraboles choisies par Dieu pour nous décrire l’humanité et la noblesse de cette foi.

En effet,le système A.B.O comprend quatre phénotypes sanguins (A, B, AB et O) et les possibilités d’échanges entre les quatre groupes sont globalement neuf ; deux chiffres qui sont justement symbolisés par le nombre des épouses du Prophète ; car, lorsque le Coran a limité le nombre des épouses légales à 4, Muhammad en avait 9. Comme toutes refusaient de divorcer, Muhammad eut recours à la seule alternative possible : il limita ses rapports conjugaux à quatre d’entre elles seulement, tout en les gardant toutes. Mais de temps en temps, il substituait l’une à l’autre, pour que les délaissées « ne fussent pas affligées », comme indiqué par le verset (51) de la sourate « Les coalisés ». Le verset (52) de cette sourate l’obligea à renoncer à cette pratique car il ne se sentait jamais au-dessus des lois qu’il transmettait à ses disciples.

Il est donc clair que les épouses du Prophète symbolisent les 4 groupes sanguins et la substitution que le Prophète pratiquait avant son interdiction représente les 9 possibilités d’échanges sanguins : Muhammad symbolise le cœur, ses épouses schématisent l’humanité à travers le sang humain, et le mariage symbolise les possibilités d’échange sanguin : Si le sang transporte l’oxygène et les aliments nécessaires à la vie de nos cellules et les purifie du CO2 et des déchets, le Prophète prend les sens de Dieu et les distribue aux gens pour les purifier et leur apporter la nourriture spirituelle dont leur âme a besoin. Il n’est pas seulement porteur d’un message, il est lui-même un message et l’histoire de sa vie est un message d’amour et de tolérance ; alors que la compatibilité est représentée par un autre fait important dans la vie du Prophète : l’adoption; puisque, l’enfant adoptif n’est pas de notre propre sang, tout comme on peut bénéficier d’un sang qui n’est pas le nôtre. Muhammad avait un fils adoptif nommé Zaid, mot arabe dont l’origine signifie la croissance et l’augmentation. Au verset (37), Zaid divorce de Zaineb, la cousine du Prophète, cousine que Dieu donne en mariage à Muhammad ; ce qui n’est pas un hasard, car cet acte symbolise le sang qui a plus de chances d’être compatible avec un parent ; d’où la répétition du mot « mal » plus de sept fois dans cette sourate, et l’expression « afin qu’il n’y eut pas de grief*contre toi » ; expression reprise au verset (38) pour dire que l’on ne risque pas de nuire au cœur, si les principes de compatibilité sont respectés ; ce qui est suggéré par l’expression « ce que Nous leur avons imposé au sujet de leurs épouses », et l’expression du verset (51) « Tu rejettes * celles que tu veux* et donnes refuge près de toi à celle que tu veux * », évoque la tolérance ou le rejet.

En d’autres termes, l’islam est évoqué à travers le cœur et le sang humain,car il considère l’humanité comme un être unique ;d’où son évocation à travers les différentes possibilités d’échange sanguins pour symboliser son union et sa vulnérabilité.

Quant au jihad sacré,il symbolise le second aspect essentiel du sang, le rôle immunitaire,qui est évoqué à travers la répétition du mot « soldats », « combats » et l’évocation d’un fait important de l’histoire du Prophète, à savoir la bataille du « Fossé », où un ensemble de tribus « coalisées » assiégèrent Médine et le Prophète pendant plusieurs jours et furent finalement chassées et dispersées par un vent violent ; fait qui symbolise la respiration suggérée par le mot « vent » et le mot « secousse» (11) ; alors que « les coalisés » symbolisent les différents groupes d’antigènes auxquels les défenses immunitaires du sang font face ;antigènes qui symbolisent également les différents ennemis du cœur et de l’humanité :

Lorsque Dieu donne un ordre au Prophète ou lui dit « Et suis ce qui t’est révélé de ton Seigneur »(2) dans cette sourate et tout le long du Coran, en fait Dieu dit à l’humanité entière de ne pas succomber aux tendances et envies corruptrices du cœur et provocatrices d’injustices et de guerres. Il nous demande de suivre le chemin de la modération et la tolérance; car l’aspect purificateur du sang et du cœur pour assurer l’homéostasie symbolise l’aspect réformateur de l’islam pour atteindre l’harmonie grâce à l’appel à l’amour, la tolérance et la solidarité qui ont été symbolisés par le Prophète et sa polygamie : le combat de l’humanité doit être l’amour.

Le Prophète étant le symbole du cœur, “les coalisés” qui l’assiégèrent à Médine lors de la bataille du “Fossé”, symbolisent les ennemis de l’intégrité,ou les différents maux et tendances qui peuvent corrompre un cœur ; comme celles qui poussent certains à voir en l’islam autre chose que ce qu’il est réellement ; puisque la compatibilité des globules rouges a été prise pour les mariages et la polygamie,et l’aspect immunitaire du sang a été interprété en combats.

Tout comme ce « vent violent » a éloigné les coalisés, la respiration et le rôle purificateur du cœur sont seuls capables d’éloigner « ces coalisés », ou « ces tendances » corruptrices, grâce à la pureté et l’intégrité du cœur ; d’où la répétition du mot « vérité »(8) (22) (23) (24) (35) et le verset (39) « ceux qui communiquent les messages de Dieu et le redoutent, et ne redoutent nul autre que Dieu » ; car seul un cœur pur et intègre peut fournir une explication basée sur la vérité, et non sur le désir ou la peur.

En fait, le seul combat intimé ici est le combat contre soi-même pour révéler la vérité ; en l’occurrence ici les vraies valeurs de l’islam ; car, si les marqueurs du soi protègent l’organisme des agents externes, seule la révélation de la vraie nature de l’islam empêche la déformation de ses sens et sa diffamation par ses propres interprètes et des interprètes étrangers ; d’où le verset (72), et le mot arabe « eménété » qui a été traduit par « Dépôt » mais qui symbolise l’immunité et l’humanité : « Oui, le Dépôt que Nous avions proposé aux cieux et à la terre et aux montagnes, ils ont refusé de le porter, et en ont eu peur, alors que l’homme le porta : celui-ci reste, oui, très prévaricateur, très ignorant (72) ».

En effet, l’humanité est considérée par l’islam comme un seul être ou une seule famille ; or quand on est membre d’une même famille, on s’entraide on ne s’entretue pas. Le choix d’un même mot « éménété » pour symboliser l’immunité et l’humanité suggère que notre immunité est de nous considérer membres de la même famille. Chacun porte en lui la guérison et la vie de l’autre, car nous sommes tous un: la solidarité et le don de soi au-delà de la vie est le pilier de l’islam.