La compétition de la médiocrité politique et de la délinquance du secteur policier, en Tunisie, a toujours suscité une négligence suprême sous forme d’approbation du laisser-aller et inversement pour une éventuelle tentation de fuite et de glissade afin d’échapper aux réformes profondes nécessaires tant attendues.

Les violations et les dérives officielles de toutes sortes et dans tous les domaines vitaux du pays ont transformé la coordination des mécanismes de fonctionnement de l’état en oligarchie manifeste paralysant tous les secteurs.

L’arbitraire et l’abus de pouvoir ont fait, à leur tour, apparaître depuis bien longtemps l’inaptitude, d’un parrain mafieux , à gérer un peuple et un pays par les théories du banditisme et du terrorisme d’état sous une totale immunité à l’impunité judiciaire.

Il ne lui reste, cependant, qu’à plier bagages ; mais il est incertain qu’il n’en sortira sain et sauve de son initiative d’abandon, car au fond de lui et au fond de son entourage, la légende du palmarès de leurs crimes, de leurs violations et de leurs dérives est bien chargée malgré leur immunité à l’impunité judiciaire provisoire bien notée dans un article ” trop fragile” d’une reforme constitutionnelle juridiquement et judiciairement litigieuse.

Un faux président n’a jamais été digne d’honneur et de respect.

Ses recours de remaniements partiels de sauvetage à sortir de la noyade de sa crise politico-économique et sociale chronique évolutive ne pourraient avoir de l’impact sociopolitique que s’il entamerait une autocritique dans un discours officiel public sincère et crédible afin de responsabiliser les véritables commanditaires et les agents d’exécution de la désorientation des principes de ses promesses annoncées dans sa déclaration à l’aube de son coup d’état nocturne bien « médicalisé » du 7 Novembre 1987.

L’assainissement radical du Palais de Carthage et du foyer de la gangrène nationale des fripouilles et des moisissures nauséabondes sont des indications primordiales à toute initiative de réformes et de regain de confiance.

C’est l’assise de toute issue de reformes sociopolitiques.

La culpabilité de l’effectif des criminels de son régime autoritaire policier devrait essentiellement comporter tous les membres du bureau politique ayant approuvé et participé à une désorientation politique des années 1990 pour engager une conduite violatrice des droits humains de leurs compatriotes.

Ce revirement précoce a contourné les véritables aspirations démocratiques du peuple Tunisien qui a bien applaudi le changement du 7 Novembre 1987. Mais, il en a été vraiment déçu ensuite.

Les bénéficiaires de cette torsion politique précoce n’ont cessé, à ce jour, de prouver qu’ils ont pris le train en marche pour engloutir de plus en plus le pays dans un marécage suffocant.

La responsabilité des signataires du pacte national n’est pas, cependant, à exclure.

Leur passivité n’était qu’une forme de complicité négative franchement hypocrite pour livrer une carte blanche aux violations et aux dérives de l’autorité au pouvoir policier.

L’annulation de ce pacte national s’avère actuellement nécessaire pour l’édification d’une nouvelle cartographie de la scène politique en Tunisie.

Les compromis des coulisses ont emmené la situation sociopolitique générale du pays à l’impasse dont les conséquences sont imprévisibles dans une Tunisie incapable de supporter les conséquences d’un séisme politique.

Par ailleurs, les manœuvres de la pseudo-opposition de slogans n’ont cessé d’étaler leurs contributions hypocrites à la prolongation de la souffrance d’une frange assez importante de la Tunisie profonde.

Le jeu officiel suprême des mensonges , de la fraude , des vols de biens publics , des tricheries bancaires , du favoritisme , du profitarisme, de la corruption , de la suffocation des libertés , de la séquestration mafieuse du pays , de la manipulation des institutions au profit du parti-état, de l’instrumentalisation de la magistrature pour les liquidations politiques , de l’impunité judiciaire et administrative à la pratique de la torture policière , des assassinats de règlements de comptes politico-judiciaires, de blanchiment d’argent et de l’hébergement légalisé en Tunisie d’étrangers en fuite de la justice de la rive nord de la Méditerranée , les harcèlements et persécutions d’opposants politiques , les faux prix internationaux corruptifs de respect des droits de l’homme … n’arrivent plus à cerner les fuites et les aberrations du sommet de la pyramide et de l’entourage mafieux d’un vaurien qui aspire à graver son palmarès sanguinolent dans les archives du patriotisme et du militantisme national .

L’honneur, la fierté et la dignité ne s’achètent pas.

La Tunisie a toujours gardé ses prolongements gravés dans l’histoire de sa civilisation Arabo-Musulmane par des stations héroïques.

L’ISLAM n’a jamais été ni la religion de l’état, ni la religion d’un parti politique, ni une propriété privée de quiconque.

Aux amateurs des enchères, la partie est perdue d’avance.

Les faux problèmes du port du Hijeb, des 400 prisonniers résiduels de la Nahdha, des 600 prisonniers Salafistes et l’incarcération du jeune avocat Mohamed Abbou ne sont une priorité nationale.

Certes, l’urgence humanitaire exige une intervention de haute moralité suprême.

Mais, le mal a , toujours , résidé au niveau des tribunes des compromis de mensonges et des esprits opportunistes qui ruminent à leurs profit la souffrance des autres à des fins propagandistes .

Par ailleurs, certains personnages médiatiques de la société civile Tunisienne n’ont cessé d’envenimer la situation sociopolitique par des thèses et des antithèses de respect des droits de l’homme extirpées de théories et des anti-théories de carapaces de démocratie ségrégative.

Si les partisans de la Nahdha ont osé défier le régime de Bourguiba par des affrontements de terrain vers la fin de son règne, les prisons Tunisiennes et les geôles de la DST sont témoins de l’ampleur de leur souffrance qui a tant duré à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Si l’obstruction officielle à la légalisation précoce du Parti Nahdha en Tunisie a engendré l’éclosion d’un courant religieux radical des Salafistes, la clairvoyance du peuple Tunisien primerait avant l’injustice d’une magistrature corrompue prisonnière des manipulations policières .

Si l’avocat Mohamed Abbou demeure encore en prison , les déclarations du marketing politique au refus de la visite du criminel Ariel Sharon en Tunisie lors de la tenue du SMSI 2005 n’ont pu s’interposer contre la visite de son ministre des affaires étrangères à Tunis en Novembre 2005 .

Ni manifestations, ni rassemblement, ni … cadavres qui couvraient le sol à sa réception en Tunisie.

Danser entre le camp de l’opposition et celui de l’autorité policière au pouvoir a discrédité une société civile fragile à la recherche d’appui et de soutien étrangers avant de se tourner vers l’intérieur du pays.

Cette situation a drainé les sans-principes et les commerçants de propos des résidus de société vers la classe dirigeante du pays pour une minable mission qui a disloqué les institutions du pays et a fragil_isé l’hostilité au courant érosif.

Cette attitude chronique infecte a suscité l’entretien du statu quo d’une crise sociopolitique dont la résolution suprême radicale ferait dévoiler à tout moment les véritables manipulations des rivalités des pôles sécuritaires influents au pouvoir en complicité avec une entité bien particulière de personnages médiatiques de l’opposition Tunisienne et des défenseurs des droits de l’homme.

Les scandales du théâtre judiciaire entamés par des incitations de coulisses à l’encontre de personnages et d’institutions ne sont qu’un rappel à l’ordre et un frein à la ligne rouge tracés par les anges tortionnaires « démocrates ».

Si la France officielle n’a jamais caché son soutien indéfectible à la dictature policière en Tunisie, elle n’a pas omis de couver hypocritement son opposition politique dans un cadre d’échange de sécurité contre intérêts.

Cette hypocrisie de veto Français associée à une passivité officielle du Sud de l’Europe à l’instauration d’un régime démocratique en Tunisie n’est, au fait , qu’une forme de racisme politique et de nostalgie coloniale dont les commanditaires occidentaux sont satisfaits du comportement criminel et mafieux de leur Résident Général en Tunisie .

L’influence manifeste du lobby sioniste n’est, cependant, pas à exclure dans ce contexte.

Mais, la sorcellerie du Palais de Carthage a aussi son mot à dire dans les affaires politiques pour l’assistance des ignorants au nom de la religion.

Certes, la Tunisie est engloutie à plus de 17000 milliards de dettes extérieures où tout citoyen porte gratuitement le fardeau de plus de 1500 Dinars de dettes sans qu’il puisse bénéficier de réalisations officielles en rapport.

Un pays, dont l’économie vit par l’injection de crédits étrangers et l’assistance locale de la dette extérieure, n’aurait besoin d’une démocratie politique. La dépendance de l’étranger laisserait traîner, dans l’impunité judiciaire totale, la criminalité politique et les dérives financières au profit la classe dirigeante sous l’œil complice des amis du peuple Tunisien.

La principale réalisation de ce régime politique , depuis la capture nocturne du pouvoir , est la confection d’un arsenal de plus de 150.000 policiers dont le parasitisme mafieux étouffe le pays par sa gangrène corruptive et ses abus de pouvoir sous une totale négligence de la loi et de la constitution .

La surfacturation des projets publics et l’attribution de complaisance des marchés et des biens de l’état à une catégorie de bourgeons des familles de la classe dirigeante ont tant affecté les équilibres de l’échelle sociale, la qualité de service et les recettes fiscales pour la normalisation et la préservation du pouvoir d’achat des citoyens.

Le développement du secteur informel jouit de plus des deux tiers des mouvements financiers du pays à l’abri de tout contrôle où tout se sait mais rien ne se dit.

7000 Millions de dinars Tunisiens de crédits bancaires attribués, sans garantie ni moyen de recouvrement, à 127 familles d’arrivistes-parasites n’ont suscité aucune mesure administrative suprême, judiciaire répressive ou autre pour la récupération de l’argent du peuple.

Plus de 40 % du volume de la dette extérieure de la Tunisie séjourne entre les mains de la mafia du Palais de Carthage sous la protection et l’immunité à l’impunité de son Parrain.

A plus de huit fois du budget du ministère de l’intérieur se trouve entre les mains des au-dessus de la loi en Tunisie.

A plus de 140 fois du budget de la présidence, la destinée de cet arsenal de crédits bancaires obéit aux humeurs et à la charité officielle pour le recouvrement.

La générosité des milliardaires Tunisiens à crédit est établie sous formes de contributions actives dans les campagnes de désinformations et de fraudes dans les festivals électoraux ainsi que dans les occasions lucratives de mobilisation générale de masses.

L’usage des voitures et des bus privés de société et d’hôtels dans les déplacements et le transport des policiers au cours de la suffocation du dernier SMSI en Novembre 2005 à Tunis en est un simple exemple révélateur du service pour service.

Certainement, nos hôtes étrangers ont déjà fait la remarque.

Des crédits bancaires impayés pour l’entraide et la collaboration au soutien d’une mafia politico-policière sénile en déclin.

Pour le reste de la population Tunisienne, les médias ne devraient présenter que du silence pour la nourriture.

A ce sujet, il faudrait noter que le plus cher litre de lait au bassin Méditerranéen se trouve en Tunisie « 720 Millimes / litre ».

Le plus cher litre d’huile d’olive dans le monde se trouve aussi en Tunisie « 6.500 Dinars / litre ».

Le plus cher litre d’essence en Méditerranée sinon dans le monde est aussi en Tunisie relativement à l’échelle pouvoir d’achat.

En 1984, la Tunisie a brulé : Un pain d’un Kg passait de 90 Millimes à 170 Millimes. Actuellement, un pain de 450 gr. coute 240 Millimes .

Autrement dit, un pain d’un Kg coûte 535 Millimes .

C’est-à-dire presque six fois le prix de 1984 ” 535 / 90 “.

Pourtant, les salaires n’ont pas été augmenté à ce taux entre 1984 et 2006 .

A n’importe quel secteur par lequel sont passés les spéculateurs de la famille devenue royale des Trabelsi, gendres du Général Président Zine El Abidine Ben Ali, l’inflation des produits de consommation a brûlé sous un silence officiel complice et une indignation de masse dans la discrétion par peur de répression policière.

Par ailleurs, la violation officielle des intimités personnelles pour des raisons sécuritaires a mis à l’écoute 260 lignes téléphoniques par la police politique à l’ère du défunt Zaïm Habib Bourguiba.

Actuellement, l’écart et la différence sont énormes : Des dizaines de milliers de citoyens Tunisiens et d’étrangers subissent, dans l’indifférence, l’illégalité de l’écoute de leurs communications téléphoniques qui évoluent de temps à autres à la suppression arbitraire de la tonalité et du réseau de leurs appareils ” panne technique ” sous prétexte de la mise en œuvre de procédures sécuritaires de la lutte présumée contre la prolifération du terrorisme.

Mais au fond , les détenteurs du pouvoir autoritaire en Tunisie ont vraiment peur , pour la préservation de leurs privilèges mafieux , de l’acharnement imprévisible de la majorité électorale présumée qui a « voté » pour la répression policière le 24 Octobre 2004.

C’est le miracle Tunisien d’une oasis de paix et de sérénité : Les ” ingrats ” sont toujours mécontents, mais aussi la complaisance des déclarations hypocrites en est certainement pour quelques choses.

Des filatures policières permanentes, régulières et chroniques ciblent l’ensemble des militants de la société civile afin de contraindre leur entourage social pour l’exécution d’une éventuelle exclusion par la répression policière douce à leurs égards.

Le défunt Zaïm Habib Bourguiba a toujours respecté les familles et les ressources de ses opposants politiques malgré toutes les divergences d’opinions et de propos avec ses rivaux politiques.

Mais, le Général-Président Zine El Abidine Ben Ali, sa police, sa milice et ses mercenaires sont d’un autre avis ” plus civilisé ” bien connu de tous.

L’abolition du tribunal de la sûreté de l’état par l’actuel régime policier du Général Zine El Abidine Ben Ali n’était qu’une fiction de marketing politique propagandiste qui prétendait l’éclosion de roses à partir d’une poubelle.

Dommage, nombreux personnages de la société civile Tunisienne ont cru aux mensonges et ont bien validé l’horreur qui attendait les sans-défenses .

Ce n’était qu’une forme de détour propagandiste qui prévoyait la capture des libertés et des ressources des contestataires de leurs droits de citoyenneté.

La pratique officielle de toute violation et dérives demeure sans aucun moyen de recours face à la séquestration de tous les pouvoirs par une mafia de criminels au Palais de Carthage qui ont piétiné la loi et la justice au biais des arrivistes magistrats corrompus.

La vie politique, en Tunisie, n’a jamais été à l’abri des complots du principal générateur des scandales au niveau des manipulations des services de la police politique et de ses antennes diplomatiques qui se sont transformées, du jour au lendemain, en hommes d’affaires qui gouvernent par la loi du bâton de la police et par la répression de la justice corrompue.

Cette situation a généré le développement de clans de profit et de favoritisme en l’absence d’une réelle volonté politique suprême sincère, d’un organigramme de réformes et de répartition des taches sérieuses de respect du patrimoine national et du citoyen Tunisien dans toutes ses composantes humaines et vitales.

Cependant, l’opération mains-propres est-elle un obstacle pour un revirement vers les réformes profondes tant attendues ?

Des concessions assez importantes de l’autorité au pouvoir sont véritablement nécessaires pour l’exérèse de l’abcès.

Des têtes sont, à leur tour, attendues.

La succession du Général-Président Zine El Abidine Ben Ali n’est pas prévue pour demain.

Demain serait un autre jour.

Dr.SAHBI AMRI

Médecin Privé de sa Médecine

Tel.00.216.98.22.27.51