« Les conventions de Genève disent très clairement qu’on ne peut pas utiliser la pression physique pour obtenir des informations et que les traitements humiliants ou dégradants sont interdits ». L’un des clichés diffusés par CBS montre des détenus nus et entassés, avec sur le corps de l’un une insulte en anglais  ».

La presse britannique a publié samedi des photos d’un prisonnier irakien maltraité par des soldats britanniques. Le Daily Mirror a publié cinq photos qu’il dit avoir reçues de deux soldats non identifiés du Queen’s Lancashire Regiment. Elles montrent un prisonnier arrêté pour des soupçons de vol, encapuchonné, battu et sur lequel un soldat urine. “Les gars se relayaient pour le passer à tabac, le frapper au visage avec des armes et l’étouffer”, rapporte l’un de ces deux soldats cités par le journal. Le prisonnier aurait ensuite été extrait d’un camp de Bassora et jeté de l’arrière d’un camion. Quelques semaines plus tard, des hommes du même régiment auraient battu à mort un autre détenu, selon le Daily Mirror.
(Le Monde net. du 01/05/2004)

A tout cela s’ajoute à un pays totalement détruit après plus de douze ans d’embargo, une invasion en bonne et due forme et une occupation, à présent, de plus d’un an. Pourtant le trio des Açores (l’un d’eux l’espagnol Aznar n’y est plus) prétendaient d’abord livrer le monde des armes de destructions massives entre les mains d’un dictateur dangereux. Puis ils ont changé le fusil d’épaule et vont prétendre libérer le peuple irakien. Et dans la foulée, ils changent encore une fois leurs intentions et prétendent mettre en application un large programme dit du Grand Moyen Orient. Un programme qui consisterait à « démocratiser » toute la société arabo-musulmane d’un seul coup ! Evidemment le peu de sérieux dans toutes ces élucubrations américaines n’avaient aucun sens à part celui de l’occasion qui se présente pour s’adonner à une exhibition théâtrale de leurs pouvoirs militaires transformés par la magie des sciences et des technologies en un jeu de vidéo, mais avec une puissance meurtrière sans égale dans l’histoire. Et à chaque fois que les choses ne semblent pas tourner comme ils le désirent ou tournent mal, ils trouvent non seulement le moyen et sans scrupule aucun, d’inventer un nouveau mensonge aux yeux et à l’ouie du monde entier, mais aussi des collaborateurs au sein des arabes et des musulmans pour corroborer et justifier une telle vilenie. Le vendredi 30/04/2004, le président du conseil du gouvernement marionnette en Irak mis sur pied par les occupants ou l’un de ses membres, monsieur Jalal Talabani, à sa sortie d’un entretien avec le Secrétaire Général des Nations Unies à New York, déclarait à propos de ce qui venait d’horrifier le monde entier que ce sont des choses auxquelles, il ne faut pas accorder trop d’importance ! Ni plus ni moins ! Alors que MM Bush et Blair chacun de son coté s’efforçaient de faire l’innocent en se déclarant choqués et ayant senti répugnance pour un tel comportement amoral de leurs dépravés soldats. Bush disait même que « tel comportement inhumain ne peut être mis sur le compte de l’éthique et de l’esprit américains ». Décidément ce même comportement exécrable et monstrueux des troupes américaines dans la guerre du Vietnam ne serait pas pour donner beaucoup de raison à monsieur Bush. D’autre part monsieur Jalal Talabani s’est montré plus royaliste que le roi. Ou peut être plus lâche et plus infâme encore. Nous savons que toutes ces élites au pouvoir dans le monde arabe et musulman sont de la même abjecte nature et sont capables de violences, d’horreurs, de terreurs et de sadismes autant que les américains et les anglais et même plus. Elles exercent toutes leurs odieuses aptitudes les trois cents soixante cinq jours de l’année et toutes les années que durent leurs dictatures respectives. Evidemment envers les citoyens arabes et musulmans bien sûr, car envers l’ennemi elles font toutes, preuve d’un servilisme exquis. Donc que les musulmans kurdes tiennent en compte en quoi ce monsieur les représente et qu’ils marquent bien leur position à son égard.

Pour ce qui est des larmes de crocodiles ou ces gestes de contrition et de regret de la part de ces deux messieurs, ils sont irrecevables. Non seulement par les arabes et les musulmans – qui aux rapports et dépêches d’agences de presse sont énormément affectés et affligés par ses images qu’ils ont pu voir à travers les télévisions par satellite, et, non pas à travers les moyens d’intoxication et de propagande des régimes car aucun de tous leurs organes d’empoisonnement et de destructions massives n’a soufflé un mot – mais aussi par toute l’opinion publique mondiale qui a vu ces mêmes images de l’horreur. Contrairement à ce que veut prétendre Bush, il est bel et bien établi que toutes ces horreurs, ces tortures acharnées dans lesquelles sont incluses toutes les formes d’outrages, de vexations, d’humiliations et même la pratique sodomique ainsi que la mort pure et simple, obéissent à un programme bien étudié – comme le rapportent les journaux américains mêmes, tels que le New Yorker, le The Washington Post ainsi que le New York Times – des services d’intelligence américains tels que la CIA et les organes dépendants du Pentagone. Avec toutes ces terrifiantes divulgations, certainement voulues, même si elles donnent l’impression d’être des surprenantes révélations, on veut sans doute terroriser, porter la terreur à son plus haut niveau. Rien ne sert à monsieur Bush, ni à ses généraux Meyrs ou Sanchez ou Kimmit , leur sale jeu ne fait que dévoiler les dimensions réelles du hideux et combien monstrueux visage de l’Administration Américaine.

Les massacres en Irak et en Afghanistan sont bien dans la ligne de la pensée du commandant en chef des armées américaines et son associé monsieur le premier ministre de Sa Majesté et par conséquent ils sont les premiers responsables de toutes les horreurs, de tous les crimes et des génocides en cours. C’est par milliers que tombent les innocents sous les bombes, sous l’effet de l’occupation qui a dévasté tout le pays en semant les maladies, la faim, le désordre et la destruction totale ou sous l’effet de la torture systématique et l’humiliation que les mercenaires américains infligent aux prisonniers jusqu’à ce que mort en suive et à tout le peuple qu’ils maintiennent encerclé dans les villes et les villages. Ils en sont responsables, les premiers responsables avant leurs simples soldats aussi criminels soient-ils. Il n’y a aucune loi au monde qui les exempte, car ce sont bien eux – contre les décisions des instances internationales telle que l’Organisation des Nations Unies – qui ont bien décidé d’envahir un peuple souverain.

A présent il ne reste que quelques naïfs qui continuent à croire à leur farce macabre. Tout le monde sait quel est l’objet réel derrière cette invasion barbare : les richesses pétrolifères de l’Irak bien sûr et aussi celles de toute la région. Jamais les américains ou les anglais n’auraient sacrifié un seul de leurs soldats pour défendre la moindre des causes morales dans le monde. Les plus de cent cinquante milles soldats qui se trouvent à présent en Irak n’ont aucune autre mission que celle de contrôler les champs de pétrole. Rien d’autre. Tout le reste n’est que des leurres que les esprits malades de ces complices et acolytes locaux tentent de faire passer pour gagner du temps. Le Secrétaire d’Etat américain Collin Powell à qui on n’a posé la question pourquoi avez vous occupé l’Irak sous le prétexte des armes de destructions massives qui, s’est avéré finalement un argument dénudé de toute véracité, alors que la Corée du Nord si, elle dispose de ces armes et les autorités de ce pays non seulement ne le cachent pas, mais se déclarent décidées à les développer et pourtant vous vous êtes empressés d’attaquer l’Irak et vous vous êtes désintéressés de la Corée pourquoi ? – Il a répondu : «  Premièrement l’Irak pourrait être une arrière base du fondamentalisme islamique, la Corée du Nord non. Deuxièmement l’Irak est voisin de l’état hébreu, alors que la Corée du Nord ne représente aucun danger pour cet état parce qu’elle est très éloignée. Troisièmement en Irak il y a le pétrole et en Corée il n’y en a pas. Quatrièmement les états voisins de l’Irak appuient l’invasion alors que les états voisins de la Corée ne l’approuvent pas  ». Quand un monsieur d’un si haut niveau dans la hiérarchie de l’Administration Américaine parle avec une telle clarté, il ne laisse aucun doute sur l’état d’esprit d’une superpuissance en plein processus de dégénérescence et de déchéance, entre autres, morale certaine. Les agissements inhumains, immoraux, atroces, cruels et barbares de leurs soldats ou légionnaires, ne sont, quoi qu’ils disent, que les reflets de ce même état d’esprit qui caractérise tous les membres de l’Administration Américaine et particulièrement l’actuelle des Bush avec ses deux composantes, celle de l’extrême droite blanche fondamentaliste représentée par le clan Bush et celle – aussi paradoxale que cela puisse paraître – des sionistes ou de des likudiniks avec à sa tête les Rumsfeld, Perle, Wolfowitz etc.

Au fait ce processus de dégénérescence avait déjà commencé juste après le départ du Président Dwinght Eisenhower en 1961. Depuis et à part quelques éclairs d’espoir venus avec certains des présidents démocrates, vite étouffés d’ailleurs, la descente aux enfers s’est révélée imparable. Le président John Kennedy qui avait succédé au général Eisenhower a été vite abattu. Et le mystère de son assassinat à Dallas en 1963 reste encore total. Le président Lyndon B. Johnson qui était le vice-président, lui succédera et sera réélu jusqu’à 1968. Avant de partir les troupes américaines s’était bien embourbées dans le Vietnam. Son successeur Nixon, en plus de porter le nombre des troupes américaines au Vietnam à plus de 500.000 soldats qui ont dévasté tout le pays et les régions limitrophes, a été finalement destitué par le fameux « impeachment » en 1973 pour avoir planifié et autorisé à ses « plombiers » l’espionnage des locaux du Parti Démocrate. Ce qui sera connu par la suite comme le scandale de Watergate. A l’avoir de ce président ainsi que son célèbre et non moins sioniste que les déjà cités et qui entourent actuellement Bush, « Dear » Henry Kissinger, l’assassinat du Président du Chili Salvador Allende, justement le 11 septembre 1973, quelque temps avant de partir. Son successeur, son vice président auparavant, n’aura eu que parachever administrativement le reste du mandat jusqu’à 1977. A son arrivée au pouvoir, Le président James Carter, du Parti démocrate, se heurtera à la révolution iranienne. Sa tentative échouée de libérer les fonctionnaires de l’ambassade américaine à Téhéran retenus en otages par les étudiants iraniens, le mettra hors de la Maison Blanche aux élections suivantes pour un deuxième mandat et sera remplacé par le nouveau président républicain Ronald Reagan. Sous les deux mandats de M. Reagan, on aura une série d’interventions armées et d’agressions des plus caractéristiques des Etats-Unis dans différents pays de la région et ailleurs. Les pays et les peuples qui ont les plus souffert de ce terrorisme d’état, sont – sans aucun doute – le Nicaragua, le Honduras, le Salvador, le Guatemala, le Pérou, la Colombie, la Bolivie, le Panama et le Venezuela. Monsieur Reagan qui avait exercé auparavant comme acteur de cinéma, c’était tellement habitué aux scénarios écrits, que pendant ses discours solennels dès que sa vue s’égare du papier, c’est tout son cerveau qui part en vacances. A dure peine il a achevé son mandat en 1989. Depuis son départ personne ne l’a plus revu. On dit que monsieur Reagan serait atteint d’alzeihmar et ne se rappelle de plus rien, il ne reconnaît même plus sa propre épouse. Son successeur, Bush père, reluira en tant que commandant en chef des troupes américaines et conduira ses alliés dans la « Tempête du Désert » pour libérer ou pour récupérer le Koweït tout en commençant la destruction de l’Irak. Seulement sa victoire se révèlera une victoire à la Pyrrhus et ne lui servira pas pour être réélu pour un deuxième mandat. C’est William Clinton du Parti Démocrate qui le sera. Et comme tous les présidents démocrates qui l’ont précédé, il essayera de donner une autre image d’une Amérique moins agressive et de moins prépotence, prête au dialogue, au moins en apparence, parce qu’en même temps il continuait sur les traces de Georges Bush 1er. et tout en maintenant l’embargo, il ordonnait le bombardement quotidien de l’Irak. Lui il fera face aux scandales de jupon que l’on sait. Néanmoins il a réussi tant bien que mal à terminer son deuxième mandat. L’an 2001 sera – sans aucun doute – l’année de l’accélération des calamités qui vont s’abattre sur l’Amérique, sur le monde en général et sur le monde arabe et musulman en particulier et dont le dernier chapitre est celui des horreurs étalées à la face du monde. D’abord l’élection de Bush fils reste « historique ». Le compte et recompte des bulletins de vote durera des mois. Et au désespoir de tout le monde on a dû recourir à la Cours Suprême des Etats-Unis qui a finalement tranché en sa faveur. C’est de cette manière qu’il a fait son entrée à la Maison Blanche avec trois mois de retard sur le calendrier normal.

Dans ses toutes premières déclarations Bush II se délie de pratiquement tous les engagements pris par son prédécesseur Monsieur Clinton sur des questions internationales transcendantes. Pas question de s’intéresser au problème de la Palestine. Il refuse de recevoir ou de reconnaître la moindre autorité ni réelle ni symbolique à monsieur Arafat. Il refuse de ratifier les protocoles de Kyoto sur l’Environnement pourtant signé par le président Clinton. Il refuse d’adhérer au Tribunal Pénal International. Et au moment où tout le monde se posait la question sur la nature du rôle que le nouveau président voulait donner à l’unique superpuissance que sont devenus les Etats-Unis d’Amérique, le 11-S arrive comme pour déchirer le voile qui couvre le mystère des Bush.
Il serait utile de revenir à Dwinght Eisenhower pour mieux comprendre la nature des Bush et leur marche vers les guerres avec leurs coéquipiers sionistes dans la Maison Blanche et ailleurs. Le 17 janvier 1961 à 18 heures, heure locale à Washington, Eisenhower s’adressait pour la dernière fois au peuple américain et entre autres il disait le suivant : « Le rôle des Etats-Unis dans le maintien de la paix dans le monde a entraîné une croissance sans précédent dans l’industrie militaire (…) au point que le revenu de la production militaire à lui seul équivaut au revenu de la production de toutes les entreprises américaines non militaires réunies. Là il y a un facteur dangereux qui s’est introduit dans notre vie, car il a mené à la formation d’un complexe industrialo militaire et économico- politique dont l’influence illimitée dans le pays a fini par ressembler aux pouvoirs considérables d’une association ou d’un conseil secret. A la raison d’un tel occultisme réside dans le fait que ses membres n’avaient pas la certitude, de son acceptation ni de la part du gouvernement ni de la part de l’opinion publique pour son rôle et ses actions, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. En vérité ce conseil est un élément totalement nouveau dans les relations internationales, néanmoins il a réussi à faire acte de présence grâce à sa ténacité et sa persévérance. Au début ses moyens se limitaient au niveau des simples idées, puis les idées sont devenues influentes et enfin de compte ce conseil est devenu un ensemble d’actions dont les effets seront parmi les influents et déterminants dans la prise de décision des Etats-Unis d’entrer dans la deuxième guerre mondiale ». (…). Cette mise en garde du président Eisenhower sera prophétique.

Aujourd’hui ce complexe militaro-industriel est incarné entre autres par l’empire Carlyle, et, les Bush comme on va le voir, ont un pied de chaque coté. C’est-à-dire un pied dans l’Administration ou dans la politique et un autre dans ce grand Business. Ils ont l’esprit bien partagé entre le licite et le très peu licite, entre l’admissible et le moins admissible, entre l’influent et l’influencé, entre le blanc et le moins blanc, entre le transparent et l’opaque. Bref un équilibre qui donne bien du vertige. Sinon qu’est-ce qui explique par exemple la relation entre le discours que Bush a tenu le 1er. mai sur le porte-avions Abraham Lincoln pour annoncer la fin des opérations de guerres en Irak et le lendemain 02 mai, un autre discours dans une usine d’armement, la « United Defense Industries » à San Diego en Californie, un des principaux fournisseurs du Pentagone et qui fabrique entre autres, des missiles, des véhicules de transport et le char blindé Bradley ?! Les tentacules de Carlyle sont planétaires. Il traite en général directement avec des gouvernements. En 1990 quand Bush père était à la Maison Blanche, Bush fils était administrateur d’une des filiales de Carlyle, la Caterair jusqu’à 1994 avant de devenir un célèbre gouverneur du Texas, en faisant mieux quiconque, de tous les autres gouverneurs, en signant sans hésitation ni contemplation les exécutions de tous les condamnés à la peine capitale. Quand Bush père quitte la Maison Blanche il occupera le poste de conseiller de Carlyle jusqu’à 2003. Ce qui veut dire qu’on a de nouveau un Bush au politique et un autre Bush en même temps dans le Business. Mais toujours dans ce balancement dans l’esprit des Bush, on les trouve de nouveau dans une situation aussi ambiguë. Pendant vingt cinq ans la famille Bush a eu des relations commerciales intermittentes avec les Ben Laden. Jusqu’au mois de novembre 2001, il y avait – selon le journal The New Yorker – deux douzaines de membres de la famille Ben Laden, qui résidaient encore aux Etats-Unis. Avec les soins du FBI et des fonctionnaires de l’ambassade saoudienne, ils finiront par voyager en avion privé de Los Angeles à Orlando et delà à Washington et Boston avant de partir vers l’Europe. C’est que l’ambassadeur Bander a suffisamment d’aptitudes et d’influence pour convaincre le président Bush de laisser partir les Ben Laden. Et de toute manière il n’y aura rien qui empêcherait l’Administration Américaine et ses agents dans le monde de détenir qui ils veulent et de le ramener aux Etats-Unis. Mais cet épisode des Ben Laden et les saoudiens n’en est qu’un des éléments révélateurs sur la nature de l’esprit ambivalent qui règne au sein du clan des Bush.

L’ambassadeur à Washington du royaume saoudien, le prince Bander ben Sultan est presque un membre de la famille. Il serait d’après le dernier livre de Bob Woodward dans son livre «  Plan of Attak, The Road to War  », mis au courant de la décision de Bush d’envahir l’Irak déjà en janvier 2003, soit presque trois longs mois avant. Mieux encore dans ces relations des Bush, pour le moins bien opaques et loin de toute éthique, Bander aurait – selon toujours le même livre – confié à Bush de faire baisser le prix du pétrole afin de soutenir l’économie américaine et ainsi favoriser sa réélection. Au même moment où l’invasion de l’Afghanistan était en cours, le 21 novembre 2001 Bush avait demandé à Rumsfeld de réactiver les plans de guerre contre l’Irak et dans ses discours et déclarations sur le même sujet, il ne cessait de caricaturer la figure de Saddam Hussein en le traitant de tous les démons, mais sans oublier d’ajouter : « Cet individu qui voulait tuer mon papa » en allusion à une supposée tentative d’assassinat de Georges Bush lors de sa visite au Koweït quelque temps plus tôt.

Cette confusion maintenue dans l’esprit des Bush entre le politique et le strictement privé, entre la raison et les instincts les plus inavouables, entre le respect des lois conventionnelles et la loi de jungle, est bien le résultat d’un cumul de grandes erreurs, à l’échelle intérieure des Etats-Unis ainsi qu’à l’échelle mondiale, traîné par les différentes administrations à longueur de plus d’un demi-siècle au moins et qui arrive à son paroxysme et son pourrissement actuels des mains de Georges Walker Bush ou Bush II et les membres de son équipe.

Dans ce parcours de l’histoire américaine depuis 1961, au moins, que se dessinent les grandes lignes de l’attitude abominable d’une superpuissance dont les membres politiques ou militaires ont fini par se comporter envers les humains qui leur résistent en authentiques barbares.